Un week-end sous le signe du flamenco

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Spectacle et atelier à l'Astrada

Première à l'Astrada : le flamenco de Stéphanie Fuster.

"Gradiva, celle qui marche".

Un week-end totalement flamenco à Marciac avec le spectacle "Gradiva, celle qui marche", et un atelier d'initiation à las sevillanas.

Samedi soir: celle qui marche à Marciac.

A l'origine, Gradiva est une création littéraire du début du XXème siècle. Elle est née de la plume d'un poète et romancier allemand: Wilhelm Jensen. C'est l'intérêt que lui apporta par la suite Sigmund Freud qui contribua à sa popularité.

Jensen relate l'histoire de Nobert Harold, un archéologue qui étudie l'antiquité romaine. Ce personnage, visitant un musée à Rome, tombe sous le charme d'un bas-relief représentant une jeune femme. Celle-ci "lève l'arrière du pied presque à la verticale tandis que l'avant est encore posé sur le sol". Son imagination en fait Gradiva, celle qui marche. Rêvant d'elle dans le contexte de l'éruption volcanique du Vésuve, Nobert Harold retiendra l'attention de Sigmund Freud, qui consacra au roman de Jensen l'une de ses premières analyses d'oeuvres littéraires: "Le délire et les rêves dans la "Gradiva" de W. Jensen".

De là, cette jeune femme devint une figure mythique, inspirant au cours des décennies suivantes de nombreux artistes. Par exemple, il arrivait à Salvador Dali de surnommer sa muse Gala du nom de Gradiva. A son tour, Stéphanie Fuster s'est inspirée de ce personnage qui est exposé au musée Chiaramonti du Vatican, parmi les statues de divinités et d’empereurs.

Stéphanie Fuster: le 6 novembre à Marciac.

D'origine espagnole, cette toulousaine fit des études de droit. Mais heureusement qu'elle appris aussi à danser auprès d'Isabel Soler. L'obtention d'une bourse d’études supérieures chorégraphiques du Ministère de la Culture l'emmena à Séville. Partie pour 6 mois, elle vécut 8 ans en Andalousie. Pour devenir une professionnelle, aujourd'hui grande figure du monde du flamenco. Elle a exercé son art auprès d'Israël Galvan, Juan Carlos Lérida,... A Toulouse elle a créé la Fabrica Flamenca, un espace dédié à la formation et à la création flamenca. Elle a notamment travaillé avec Aurélien Bory ces dernières années.

Après 10 jours de résidence, la danseuse et chorégraphe livre sur les planches de la scène de l'Astrada un spectacle de flamenco nouveau. La représentation aura lieu ce samedi 6 novembre à 20h30. C'est avec la collaboration de Fanny de Chaillé, pour la mise en scène, qu'elle a concocté cette création autour de ce personnage de Gradiva. "C’est par le mouvement et les mots qu'elles explorent le mythe : circulant entre Gradiva et Norbert, la danseuse toulousaine recherche ce qui résonne si fort en elle, en nous, de cette marche à la fois simple et puissante."

  • Collaboration artistique : Fanny de Chaillé
  • Conseil dramaturgique : Clémence Coconnier 
  • Conseil danse : Juan Carlos Lerida
  • Création sonore : José Sanchez
  • Direction technique et création lumière : Arno Veyrat 
  • Régie son : Stéphane Ley
  • Construction décor : Cyril Turpin
  • Production / diffusion : Marie Attard / Playtime
  • Production : Compagnie Rediviva

Tarifs : 19 euros, tarifs réduits à partir de 8 euros. Réservation sur lastrada-marciac.fr ou au 09 64 47 32 29.

Dimanche matin: Atelier sevillanas.

L'Astrada proposera régulièrement des ateliers de danse, gratuits, sur simple réservation préalable. 

Ce dimanche 7 novembre, Stéphanie Fuster vous invite à découvrir les sevillanas: la gestuelle, les figures et la rythmique propres à cette danse peuvent être pratiquées par tous, petits et grands, comme en Andalousie. Ainsi cet atelier est ouvert à tous et ne nécessite aucune pratique préalable. Juste faire le premier pas de s'inscrire auprès de L'Astrada pour passer un dimanche inoubliable.  10h - 12h Atelier de pratique - • 12h - 13h Rencontre avec Stéphanie Fuster

Inscription auprès de [email protected] Tél: 09 64 47 32 29

Nicolas Hamon

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