Hommage a été rendu aux victimes des crimes racistes et antisémites de l'État Français et aux Justes de France

Hommage a été rendu aux victimes des crimes racistes et antisémites de l'État Français et aux Justes de France

La cérémonie en mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux "Justes de France » s’est déroulée dimanche 21 juillet en fin de matinée, place de la Libération, au bas des escaliers d'Etigny, où sont apposées les plaques souvenir.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du préfet du Gers, Laurent Carrié, de l’adjoint au maire d’Auch, Jean-Claude Pasqualini, de la conseillère Départementale Chantal Dejean Dupèbe, de la présidente du musée de la Résistance et de la Déportation, Claude Dilhat, du directeur académique, Farid Djemal et du vice-président du CRIF Toulouse Occitanie, Jean-Luc Halimi et des personnes civiles et militaires.
Jean-Luc Halimi rappela que 13 152 hommes, femmes et enfants ont été parqués avant d’être envoyés dans les camps de la mort. L’occasion d’évoquer la mémoire des 76 000 déportés de France dont 3 943 seulement sont revenus et parmi eux aucun enfant, et honorer ceux qui ont refusé la volonté exterminatrice de l’idéologie nazie : les Justes parmi les Nations.

Concernant le Gers, le 1er septembre 1942, 92 juifs hommes, femmes et enfants qui furent rassemblés au camp du Vernet et livrés aux Nazis par le gouvernement de Vichy et déportés au camp d’extermination d’Auschwitz. Le 24 février 1943, 22 habitants juifs du Gers furent rassemblés au camp de Gurs et déportés. Ce seront au total 150 victimes de la déportation.

Quant au discours de Jean-Luc Halimi, celui-ci en grande partie politique hors sujet, visait non pas le Rassemblement National mais sans aucun doute possible le Nouveau Front Populaire et la France insoumise laquelle refuse, jusqu'à présent, de qualifier le Hamas d'organisation terroriste, préférant s'appuyer sur le droit international et parler de "crime de guerre".  

Le préfet, Laurent Carrié, lira par la suite le message ministériel de Patricia Miralles, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. En voici un court extrait :

« Il est des horreurs qui hantent sans fin la conscience humaine, et la rafle du Vel d’Hiv est de celles-ci. Il y a 82 ans. C’est une vie, et pourtant c’était hier. L’Etat français a écrit ce qui restera à tout jamais une page d’une noirceur insondable de notre histoire nationale.

« Il est 4 heures du matin. Ils sont venus nous chercher. Je vous dis adieu ». Ces mots, écrits par une adolescente de 16 ans à l’aube d’une tragédie, ces mots dont la simplicité ne dissimule ni l’amour ni la souffrance, nous touchent et nous glacent aujourd’hui encore.

Trois phrases qui, par-delà le temps passé, sont l’une des milliers de cicatrices que laissera dans la mémoire du peuple français ce jour de juillet 1942.

[…] n’oublions jamais l’alliance fatale entre le projet génocidaire nazi et le régime de Pétain. Cette collaboration de la haine qui a abouti à la Rafle du Vel d’Hiv, à toutes celles qui ont précédé ou qui ont suivi, à l’assassinat de si nombreux Juifs et Tziganes, frères et sœurs dans la souffrance »

La présidente du musée de la Résistance et de la Déportation, Claude Dilhat, du directeur académique, Farid Djemal.
La présidente du musée de la Résistance et de la Déportation, Claude Dilhat, du directeur académique, Farid Djemal.
Le vice-président du CRIF Toulouse Occitanie, Jean-Luc Halimi.
Le vice-président du CRIF Toulouse Occitanie, Jean-Luc Halimi.
La conseillère Départementale Chantal Dejean Dupèbe.
La conseillère Départementale Chantal Dejean Dupèbe.
Le préfet du Gers, Laurent Carrié.
Le préfet du Gers, Laurent Carrié.
L’adjoint au maire d’Auch, Jean-Claude Pasqualini.
L’adjoint au maire d’Auch, Jean-Claude Pasqualini.
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