Souvenez-vous, en janvier, on avait quitté le président Lamort alors qu’il venait de mijoter une blanquette de veau pour ses amis bridgeurs. Cette fois, il a récidivé avec un menu qui nous a fait voyager des Antilles à La Réunion et de l’Atlantique au Pacifique, et qui, à titre personnel, m’a remis en tête des images du Lamentin et de Tartane.
En entrée, des acras de morue fondants à souhait, suivi d’un rougail de poulet épicé, juste ce qu’il faut, et en dessert des bananes flambées . Après ces agapes, des convives auraient bien danser la biguine ou le zouk, mais bien qu’on ne jouait pas pour désigner le joueur le plus « Fort de France », les 54 bridgeurs présents étaient prêts à en découdre. Et à Éauze, l’hospitalité n’est pas en vain mot puisque c’est une paire Condomoise qui l’emporte en Nord-Sud et une paire Mirandaise en Est-Ouest.
Tout ce beau monde est reparti en se demandant ce que Claude Lamort nous réserverait pour la prochaine fois. Paëlla ?cuisine thaï ? moule frites ?... Avec ce diable d’homme qui sait tout faire, on peut s’attendre à tout.