A l’initiative du Café féministe d’Auch et avec à ses côtés, le Planning familial, Amnesty international, la CGT, Sud Solidaires, FSU 32 et Gers Antifa, une centaine de femmes et quelques hommes manifestaient samedi 23 novembre sur le parvis de la cathédrale. Il s’agissait d’un rassemblement dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et minorités de genre.
Formant un large cercle, les personnes l’une après l’autre ont lu le prénom de la victime, son âge et les circonstances de la mort, le plus souvent des femmes mais aussi des enfants. Un hommage où furent aussi relatés le machisme, les violences sexuelles, et le procès de Mazan avec ces 51 hommes qui ont abusé sexuellement d’une femme droguée et inconsciente.
« Le procès dit de Mazan, grâce au courage de Gisèle Pélicot qui a refusé le huis clos, permet de confirmer que les auteurs de violences sont des hommes ordinaires de notre entourage mais aussi des personnalités publiques ; Aujourd’hui la honte doit changer de camp et nous devons sortir de cette culture patriarcale violente pour en finir avec l’impunité des hommes », soulignait une adhérente du Café féministe.