Coordination rurale 32, les taux de dégrèvement de la TFNB dévoilés

Coordination rurale 32, les taux de dégrèvement de la TFNB dévoilés

A l'issue de l'annonce," ce soir on lève le camp" révèle Lionel Candelon au rond-point de Saint-Cricq

Quasiment une matinée de routine ce jeudi 21 novembre au rond-point de Saint-Cricq à Auch pour les agriculteurs de la Coordination Rurale du Gers qui dans le flot des véhicules ralentis par un barrage filtrant se montrent avenants. Le rugissement des klaxons des poids lourds en signe de soutien tiennent en éveil les manifestants ce qui ne les empêchent pas quelques contrôles des marchandises alimentaires transportées, si elles proviennent de France tout va bien et si elles sont d’origine étrangères ce sera la direction du parking.

Sur le coup de midi c’est le moment de se restaurer dans une ambiance détendue mais pour autant il n’est pas question de lever la garde. Les heures s’égrènent, ça discute sur un peu de tout, sur le Mercosur, les revendications, sur ce qui se passe chez les voisins où le blocage du port de commerce de Bordeaux semble-t-il est une opération bien ciblée.

Puis le vent continue toujours de souffler alors qu’une pluie drue s’invite sur le coup de 18 heures, moment où quelques rumeurs circulent sur des déclarations qui devraient arriver. Vers 19 heures, Lionel Candelon, président de la CR32, demande le silence pour annoncer « une bonne nouvelle sur la Taxe foncière des propriétés non bâties (TFNB) ». Il s’agit de révéler le taux dégrèvement adapté aux cultures, 30% pour les prairies, 50% pour les arboriculteurs et les grandes cultures, 80% pour la viticulture, plus dégrèvement supplémentaire de 20 % pour les communes reconnues en catastrophe naturelle (sauf prairies). Un enthousiasme relatif se fit entendre car bien évidemment c’était 100% de dégrèvement qui était demandé.

Lionel Candelon en profita pour motiver ses troupes en leur demandant d’aller en appui chez les voisins du Gers en allant se positionner à la centrale La Scalandes à Mont-de-Marsan et à la centrale Supply de Carrefour à Colomiers.

Le rideau tomba quelques heures après pour quitter le rond-point de Saint-Cricq mais rien n’est dit s’ils ne reviendront pas…

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