Pas vraiment de vacances pendant ces quatre semaines de coupure pour les joueurs du XV fleurantin. En ayant obtenu le bonus défensif (12-11) à Castanet avant la trêve, Fleurance, avant-dernier, compte désormais quatre points d’avance sur le dernier, Graulhet. Et si tout le monde attend avec impatience le 3 mars prochain et la venue de ces Graulhetois pour une « finale » du maintien, les joueurs de Djalil Narjissi et Christophe Tarozzi préparent le match de reprise et la réception de Nîmes le 6 janvier 2019. Rencontré à la caserne des pompiers d’Agen où il travaille, l’entraîneur Djalil Narjissi se livre ici sur cette première partie de saison.
- Djalil Narjissi, comment jugez-vous cette première moitié de championnat ?
- C’est encourageant, positif, même si on a eu du mal à trouver notre rythme. Le fait d’avoir terminé tard le championnat de Fédérale 2 la saison précédente, le fait d’avoir eu deux à trois semaines de moins pour la préparation physique, des joueurs blessés de la saison précédente, des licences qui tardaient à être validées pour certains joueurs, un recrutement tardif… bref, compte tenu de tout ça, au vu de notre situation actuelle, oui, c’est encourageant pour cette moitié de saison.
- Tout le monde attend ce fameux match à domicile contre Graulhet, dernier. Peut-on dire que cette rencontre-là sera un peu comme une finale du maintien ?
- Bien sûr que ce match sera comme une finale. Mais avant Graulhet, on a d’autres matchs à jouer. On ne doit pas attendre ce match contre Graulhet même si on sait qu’il est capital pour nous. Si on peut se sauver avant ce match… Notre but est de jouer les matchs comme ils viennent et d’essayer de grappiller le maximum de points. On ne va pas attendre Graulhet pour essayer de se sauver.
- Dans le pire des cas, celui où Graulhet viendrait gagner à Fleurance, comment le prendriez-vous comme entraîneur ?
- Je n’imagine même pas de perdre ce match. Je ne peux pas répondre à votre question parce que cette idée ne me traverse même pas l’esprit, ni à moi, ni à Christophe Tarozzi.
- L’été dernier, pendant la préparation, honnêtement, vous attendiez-vous à une saison aussi difficile ?
- Je dirais oui et non. On savait qu’il y avait un fossé entre la Fédérale 2 et la Fédérale 1. On ne pensait pas qu’on allait reprendre si tôt ; on pensait avoir quinze jours de plus qui nous auraient bien aidés. Nous étions un peu dans l’inconnu, sans savoir si nos joueurs pourraient relever ce défi de la Fédérale 1… Puis il y a eu des matchs positifs comme à Nîmes, ou celui de Castanet à la maison qu’on aurait dû gagner… Nous avec un effectif réduit et on doit faire avec nos moyens.
- Dans le cas très probable et que tous espèrent, c’est à dire le maintien de l’ASF en Fédérale 1 au printemps prochain, comment allez-vous préparer la saison suivante ? Des erreurs à éviter ?
- On attaquera le recrutement beaucoup plus tôt et consacrer plus de temps pour la préparation. On se servira de notre première année d’expérience.
- Avec votre adjoint Christophe Tarozzi, comment ça se passe ? Comment vous partagez-vous le travail ?
- On est à deux à décider de la composition de l’équipe, même si je suis devant et lui derrière. Nous formons un bon binôme, nous sommes complémentaires, c’est comme si nous entraînons ensemble depuis des années. On sait se concerter et prendre des décisions ensemble ; comme ça, si on on se trompe ou non, c’est ensemble.