Région Occitanie – L’annonce est tombée comme un couperet : le budget alloué à la culture par l’État est en nette diminution. Une décision qui n’est pas sans conséquence sur le tissu culturel local. En Occitanie, la réduction atteint jusqu’à 50 % des subventions, un choc brutal pour de nombreuses structures, associations et événements culturels, notamment les festivals.
Parmi les victimes potentielles de cette austérité budgétaire, le festival Sam’Africa, rendez-vous culturel emblématique et multiculturel, qui fait vibrer la région depuis de nombreuses années. Porté par des bénévoles passionnés, soutenu par des partenaires et un public fidèle, Sam’Africa incarne l’esprit de partage, de créativité et de diversité culturelle. Mais aujourd’hui, son avenir est incertain.
« Cette coupe budgétaire nous fragilise énormément. Un festival comme le nôtre repose en grande partie sur des subventions publiques. Sans ce soutien, c’est toute une programmation, tout un travail de terrain, toute une dynamique sociale qui sont menacés », alerte un membre de l’équipe organisatrice.
Une journée de mobilisation pour défendre la culture
En réaction à cette situation préoccupante, une journée de mobilisation nationale a été organisée pour rappeler à quel point la culture est essentielle à la vie sociale et démocratique. Loin d’être un luxe, elle est un pilier fondamental du vivre-ensemble.
La culture, dans toutes ses formes, nous relie. Elle est un moyen d’expression, d’éducation, de dialogue. Elle permet de poser un regard différent sur le monde, de mieux comprendre l’autre, de construire des ponts dans une société souvent fragmentée.
« La créativité nous aide à nous définir, à exprimer nos espoirs, nos luttes, nos rêves. Elle nous unit autour de valeurs communes comme la paix, le partage, la tolérance. Aujourd’hui, alors que l’avenir semble incertain, nous avons plus que jamais besoin de culture », insiste un des bénévoles du festival.
Face à la fragilité financière, les festivals comme Sam’Africa lancent un appel à la mobilisation citoyenne. Le soutien des festivaliers, des donateurs, des mécènes, mais aussi des bénévoles est crucial pour maintenir ces événements qui participent au rayonnement culturel des territoires. « Chaque geste compte : un billet acheté, un don, une main tendue pour aider à l’organisation. C’est ensemble que nous pourrons faire perdurer cette aventure humaine et artistique », confie l’organisation.
En ces temps incertains, la culture a plus que jamais besoin d’être protégée, soutenue, célébrée. Parce qu’elle est, au fond, le miroir de notre humanité.
Et malgré tout ce marasme imposé par le gouvernement actuel, c’est avec beaucoup d’enthousiasme et un brin de soulagement que l'équipe de Samafrica annonce que la programmation de l’édition 2025 est désormais finalisée ! Une fois encore, la sélection a été un véritable défi. Des centaines de propositions artistiques, toutes plus inspirantes les unes que les autres, ont été envoyées par les groupes postulants. Cette richesse témoigne de l’intérêt croissant que suscite Sam’Africa..
" Notre ambition reste la même : vous offrir une expérience musicale et visuelle inoubliable, qui vous transporte à travers les multiples sonorités du continent africain". L’édition 2025 ne fera pas exception : diversité des styles, qualité artistique, énergie scénique, et bien sûr, émotions garanties !
Les artistes retenus vous feront voyager du Maghreb à l’Afrique australe, en passant par l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique centrale ou encore l’Afrique de l’Est. Chacun apportera sa propre couleur, son identité, son message. Une programmation pensée comme un véritable kaléidoscope culturel.
Le dévoilement de la programmation se fera dans les prochains jours. Encore un peu de patience
Sam’Africa est bien plus qu’un festival. C’est une célébration du vivant, du rythme, du lien entre les peuples. Et c’est grâce à vous – artistes, partenaires, bénévoles, public fidèle – qu’il prend tout son sens.
Si vous voulez aider le festival Sam'Africa c'est ICI https://www.helloasso.com/associat.../adama-32/formulaires/4