Rassemblement départemental de la FNACA à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc

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La journée officielle a débutée à Pavie pour se conclure à Auch

Ce matin 19 mars à 8 heures à Pavie au mémorial gersois des Anciens combattants et victimes civiles d’Afrique du Nord, a été ravivée la flamme du souvenir en présence du maire Jean Gaillard, du président de la FNACA, Jean Capéran, de deux porte-drapeaux et six adhérents de la FNACA. Une gerbe de la FNACA a été déposée.

A 9 heures en la cathédrale Sainte-Marie a été célébrée un office religieux où assistèrent les personnalités civiles et militaires ainsi que les adhérents et sympathisants de la FNACA. A 10 heures se déroula au monument aux morts de la place Salinis en présence d’une centaine de porte-drapeaux la cérémonie officielle de la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Après la remise de trois décorations et le dépôt des gerbes, la préfète du Gers, Catherine Séguin, lu le message de Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées dont voici quelques extraits :

 « Le cessez-feu du 19 mars 1962, issu des Accords d’Evian, annonçait la fin prochaine d’une guerre alors sans nom. Sur les deux rives de la Méditerranée, entre soulagement et blessures, il engendra des sentiments puissants et divers. Pour tous, il y eut un avant et un après. Aux victimes d’avant le 19 mars s’ajoutèrent, les mois suivants, les milliers de drames d’une transition violente ».

« Aujourd’hui, la France honore toutes les mémoires. Celle des soldats morts pour la France ou blessés, celle des appelés et rappelés du contingent, des militaires de carrière, des forces de l’ordre de métropole et d’Afrique du Nord. Celle des civils de France ou d’Algérie qui eurent à subir l’angoisse, les violences et les attentats. Celle des Français d’Algérie pour qui cette date signifiait la fin douloureuse d’une histoire parfois multigénérationnelle et qui durent commencer une vie nouvelle. Celle des membres des forces supplétives, des harkis, qui avaient fait le choix de la fidélité à la France. Les semaines qui suivirent furent celles des représailles et de l’exil dans une métropole qui, entre incompréhension et ignorance, manqua à son devoir d’accueil. Celle des disparus civils et militaires».

La cérémonie se conclura par la sonnerie « aux Morts », une minute de silence, et le refrain de la Marseillaise. A l’issue de la cérémonie  les officiels ont salué et remercié les porte-drapeaux.

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