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Le 6 juin, le Maquis des Carottes sur la commune de Castéra Bouzet commémorait les 76 ans de l’activation des maquis et les 75 ans de la Libération. La cérémonie est limitée à 10 
personnes alors que d’habitude le petit emplacement discret (maquis oblige) est bondé de fidèles participants.
Le nouveau directeur de l’ONAC (Office National des Anciens Combattants) Maxime Saint-Germes a été remercié pour célébrer cette commémoration comme Jean-Luc Colonna, Maire, pour sa participation active à ces actions..
André Garrigues, Président de l’association du Maquis des Carottes commence par la citation de Mme Geneviève Darrieussecq, alors secrétaire d’état, aujourd’hui ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants.
« On ne doit pas baisser les bras ! Le travail de mémoire doit se poursuivre car une nation sans mémoire, c’est une nation sans avenir. Aucun virus ne nous fera oublier d’où nous venons. Aucune épidémie ne nous fera oublier notre histoire et nos valeurs »
La cérémonie fut obligatoirement courte mais d’une densité rare que l’on pouvait ressentir sincèrement compte tenu des conditions. En effet les maquis se sont créés dans des conditions de confinement risqués et ils monteront en puissance grâce à des jeunes qui n’avaient pas 20 ans pour beaucoup. Celui de Lavit dit « des carottes » était sous les ordres du chef Brunel, installé dans cette ferme discrète. Ils ont tous œuvré pour ramener la paix dans un pays 
ravagé par un ennemi pire qu’un virus.
L’opération Overlord est déclenchée le 6 juin. Le débarquement est périlleux, les plages du Cotentin étaient rouges du sang des combattants libérateurs. Tous les maquis ont harcelé l’occupant pour empêcher les renforts de l’ennemi. Beaucoup sont montés en Normandie pour le coup de main utile et précieux. Des soldats sans uniforme ni équipement adaptés. Ils ont réalisé des prouesses comme une seconde armée qui avait le sort de la France dans ses mains
