Tourné vers l'avenir sans oublier le passé le village investit

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La commune de Castex près de Miélan compte moins d'une centaine d'habitants pourtant en ce samedi 7 octobre, le village était l'objet de toutes les attentions. Le jour était grand pour les castéquois et castéquoises, leur maire Robert Sassoli, inaugurait nouvelle mairie et monument aux morts. Deux symboles très forts en France pour les plus petits villages, comme pour les plus grandes villes. La présence des deux sénateurs du département Franck Montaugé et Raymond Vall aux cotés de la sous préfète Anne Laybourne, de la conseillère régionale Fatma Adda et du conseiller départemental Francis Dupouey  en témoignait ainsi que celle de nombreux maires du secteur

Castex n'oublie pas

Pas de monument aux morts à Castex, juste un gisant au fond de l’église. Pourtant le village avait donné treize de ses habitants, de ses forces vives, pour la France lors de la grande guerre. Mais ici peut être plus qu’ailleurs on n’oublie pas. Des jeunes de Castex ont rappelé si besoin en était le nom de ceux-ci,  « Mort pour la France » : Honoré Bernichan 41 ans tué en 1917, Raphaël Bernichan tué à 20 ans près du chemin des dames - Pierre Bertain mort dans l’Aisne - Joseph Blousson tué sous le feu ennemi à 21 ans - Alfred Demum 28 ans disparu dans les Ardennes en 14 -  Marcelin Despeaux 27 ans tué sous le feu ennemi en 1916 - Jean Marie Geze 33 ans tué à Roclincourt en 1915 - Pierre Gourgue le cordonnier 43 ans décédé en 1917 - Henri Mailles le boulanger décédé en Belgique à l’âge de 23 ans - Jean Ricaud 39 ans disparu au combat dans la Somme en 1916 - Bernard Tujagues 35 ans tué à Roclincourt – joseph Tujagues 28 ans décédé dans les Vosges - Louis Vergez 22 ans tué au combat dans la Marne .

Désormais un monument leur est dédié, pour que les générations futures se souviennent du sacrifice de leurs aieuls. La lyre miélanaise a rythmé la cérémonie d’une façon très martiale soulignant la minute de silence et d’hommage aux morts d’une façon émouvante.

Du Passé à l’Avenir, comme du monument aux morts à la mairie il n’y a que deux pas

Moins émotionnel mais tout aussi symbolique, l’inauguration de la mairie, le cœur du village, là ou se célèbrent mariages, quelques fois baptêmes et toujours s’enregistre l’état civil. Mais la Mairie c’est là aussi que le conseil municipal oriente les grandes décisions qui concernent la vie de tous les habitants de Castex. Sobres et fonctionnels, ces locaux répondront mieux aux besoins actuels de la population. Un seul regret pour le maire son édification à partir de l’école publique, qui signe des temps « modernes » a fermé ses portes faute d’effectifs suffisants pour l’administration.   

Chacune des personnalités présentes s’est exprimée, et si toutes ont salué le mérite du maire et de la gestion municipale, le fonds des discours était bien différent.  Tandis que d’une seule voix les sénateurs prudents disaient attendre les réformes à venir, celui du conseiller départemental, représentant le président Philippe Martin absent, prenait un tour plus politique dénonçant l’abandon de l’état envers les communes et départements.  La conseillère régionale a mis l’accent sur le devoir de mémoire et le vivre ensemble un discours d’ailleurs fortement applaudi. Dernière à prendre la parole comme le veut le protocole, la sous préfète bien évidemment dans son rôle, soulignait l’importance des aides pour le département du Gers, doublées depuis 2014, concrètement passant de 7M€ à 17M€ en 2017 afin de soutenir notamment la transition énergétique et les contrats de ruralité exemple de la commune de Castex à l’appui.

La ou les cérémonies, s’achevaient en toute cordialité au foyer communal tout proche.

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