Samedi 12 avril à 11 heures au pied de l’escalier d’Etigny à Auch, en présence de Franck Barsacq, président départemental de l’association « Ceux de Rawa-Ruska » et du vice-président national, Bernard Candelon, a été dévoilée une plaque à la mémoire des 90 Gersois dont 7 auscitains emprisonnés de 1942 à 1944 dans le camp de Rawa-Ruska.
Ce camp disciplinaire situé en Ukraine, sur un territoire non-couvert par la Convention de Genève, était réservé aux prisonniers de guerre russes, belges et français qui s’étaient rendus coupables de tentatives d’évasion, de sabotages ou qui étaient réfractaires au travail. Une plaque à la mémoire des Gersois emprisonnés de 1942 à 1944 dans le camp de Rawa-Ruska. Ce camp disciplinaire situé en Ukraine, sur un territoire non-couvert par la Convention de Genève, était réservé aux prisonniers de guerre russes, belges et français qui s’étaient rendus coupables de tentatives d’évasion, de sabotages ou qui étaient réfractaires au travail.
Les prisonniers enfermés dans ce camp ont été victimes de nombreuses exactions, d’actes de cruauté et de traitement dégradants.
Lors de son discours, Franck Barsacq, rappelait les mots de Winston Chuchill : " Ruska, camp de la goutte d’eau et de la mort lente".
Aucun des bâtiments n’était pourvu d’eau, de lumière, de chauffage, de latrines. Il n’y avait ni paillasse, ni paille, ni couverture. Les hommes couchaient à même le sol ou sur des bat-flanc à trois ou quatre étages entre lesquels il pouvaient à peine se tenir assis. Les latrines étaient constituées par de grandes fosses à ciel ouvert. Il n’y avait qu’un seul robinet d’eau pour tout le camp (eau non potable). Les jours de pluie, ou à la fonte des neiges, la cour n’était qu’un vaste bourbier. Le sols, les murs, les planches des quelques bat-flanc étaient couverts de vermine. Aucune mesure d’hygiène ne fut prise !