La Voie verte de l’Armagnac, propriété du Département, accueille entre Condom et Lagraulet les adeptes des loisirs de pleine nature et de l’itinérance douce. Dorénavant les personnes qui empruntent la Voie verte aux abords de Gondrin passent entre deux trains. Serait-ce une résurgence de l’ancienne voie ferrée Condom-Riscle qui connut là un trafic éphémère interropu par la concurrence des camions et des véhicules particuliers ?
En partie car la Voie verte tend à devenir une voie de transmission culturelle et patrimoniale à l’attention d’un public varié (habitants, visiteurs, excursionnistes, touristes). En effet au-delà de l’aménagement de l’infrastructure, le Département a engagé un programme d’animation et de valorisation de la Voie verte pour renforcer l’attractivité de l’itinéraire, diversifier les activités de pleine nature et les combiner avec des découvertes culturelles et patrimoniales.
Un des axes de valorisation est d’utiliser la Vie verte comme un « musée à ciel ouvert » afin de singulariser l’attrait de l’itinéraire en proposant aux usagers des créations artistiques permanentes, temporaires ou éphémères le long du parcours.
Pour lancer le programme de valorisation, le Département a commandé à un jeune graffeur gersois, Arthur Delmas, l’exécution d’une fresque graffiti sur un ouvrage d’art contemporain. Le matérieu du pont offrait l’occasion de mettre en avant une pratique contemporaine, le graffiti, opposant ainsi aux promeneurs et visiteurs une expérience inattendue sur leur parcours, expérience néanmoins connectée à des animations développées à proximité de la Voie verte, tel que le festival Street Armagnac à Eauze.
C’est ainsi que le temps de passer sous un pont de la RD 931 à proximité de Gondrin, l’histoire de la voie ferrée ressurgit en une vision moderne et décalée sur une fresque d’une surperficie avoisinant 160 m2.
Le pôle tourisme se tient à votre disposition pour vous fournir les coordonnées géographiques de la fresque.
Reportage photographique de Marc Le Saux