Terra Alter déménage. Du lac de Marciac à la ZAE de Cagnan.
Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde.
Un petit panier bio ? : c’est à Terra Alter qu’il faut aller. Cette semaine, Blette, Celeri branche, chou fleur, poireau, patate douce, radis noir, pomme de terre, ail, oignon rouge, pomme Crips pink : pleins d’aliments bio pour prendre le plaisir de cuisiner et de manger sain.
Terra Alter a déménagé.
Mais ce n’est plus à côté de la piscine qu’il faut aller chercher sa commande. Désormais les paniers sont à récupérer dans les nouveaux locaux de Terra Alter. Ça y est, toute l’équipe à déménagé dans les bâtiments neufs, après ceux de Hotravail, dans la Zone d’Activités Economiques de Cagnan, qui se développe de plus en plus route de Mirande.
Une nouvelle étape du développement économique de Marciac.
La CCBVG participe au développement économique de notre territoire. La Zone d’Activité Economique de Marciac a connu ses derniers temps des transformations conséquentes. Les travaux engagés sur le terrain ces derniers mois aboutissent. 1200M² de locaux modernes sur un terrain de 7700m² sont désormais opérationnels. Terra Alter peut enfin transférer ses activités sur le nouveau site. https://lejournaldugers.fr/article/44896-zone-dactivite-de-cagnan-cest-parti
Une équipe unie et ambicieuse.
Y a t’il besoin de présenter les nouveaux locataires ? Les marciacais connaissent déjà Elodie Bonnemaison, entrepreneuse marciacaise de longue date. Et ses associé(e)s ? A l’origine du projet, il y avait Philippe Artus, Alexandra Leyzour et Laureline Boinais Bourgoin pour l’épauler dans le lancement de ce projet. Celles-ci faisaient déjà partie de l’aventure du Relais. Depuis, Denis Saint-Jean les a rejoint. Arrivé en 2018, il est le responsable approvisionnement et logistique. Laure Furlan est assitante commerciale. L’équipe compte aussi avec Nadia Kowal, qui assume un rôle important au sein de la légumerie. Quentin Collignon est en charge du développement commercial. Cédric Pfeiffer s’occupe de la maintenance. Aujourd’hui, Laureline est partie vers d’autres aventures avec son entreprise d’horticulture à l’Isle de Noé, « La Planterie », mais garde un lien avec Terra Alter en tant que productrice. Pour le transfert dans les nouveaux locaux, tous ont relevé les manches pour le déménagement.
Leur crédo, c’est avant tout de porter un soin particulier au bio, à la consommation locale et de saison. Les entrepreneurs et entrepreneuses qui sont derrière ce projet appartiennent à ces générations qui ont grandi avec cette nouvelle approche de la planète et de sa fragilité.
Terra Alter contribue au changement.
Transformer des fruits et légumes pour transformer le monde. C’est pour cela que l’équipe de Terra Alter avait reçu Brigitte Klinkert en septembre 2021. La ministre en charge de l’insertion avait alors visité les bâtiments en construction, vides, après avoir rencontré les différents acteurs du projet sur l’ancien site et échangé avec les employés de la coopérative.
Terra Alter s’inscrit dans une démarche de création d’emplois, pour tous. Un tiers des postes sont réservés aux personnes en situations de handicap ou en insertion. Terra Alter, c’est surtout une belle équipe. Ils sont plus d’une quinzaine à travailler dans ces nouveaux locaux. Et ils le seront davantage au cours des prochains mois.
Hors des murs de ces bâtiments, Terra Alter c’est aussi un impact sur l’agriculture locale. Christophe Garroussia en est un exemple. C’est un agriculteur passé au bio et qui adhère à ce projet depuis le début de l’aventure. Lui, il s’occupe des choux, des potimarrons, qu’il fournit depuis plusieurs saisons à la coopérative. Il est enthousiaste : il invite d’autres agriculteurs a suivre sa voie.
Visite des installations.
Les bâtiments appartiennent à la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers. Après quelques mois de retard sur le planning prévu, l’heure du déménagement est venue. Il y a un peu plus d’une semaine, tout à été transféré dans les nouveaux locaux. Il ne reste plus rien dans les locaux provisoires de l’ancien Café Zik.
Alexandra Leyzour, associée fondatrice, responsable comptable et chargée de la communication de Terra Alter Gascogne nous a fait visiter les installations. Tout le monde est affairé à sa tache. Enfin de la place pour travailler dans de meilleures conditions. Nous avons vu des employés mettre en fonctionnement de nouvelles machines pour laver les salades. Dans des salles réfrigérées, des racks de stockage encore vides prennent de la hauteur pendant qu’un technicien s’affaire sur des équipements de surgélation qui viennent d’être livrés. Sur le quai, ça roule parfaitement pour ceux qui poussent des transpalettes pour charger les camions. Les sourires sont contagieux.
Une entreprise qui grandit un peu plus chaque jour.
Une campagne de financement participatif avait été lancée il y a quelques mois. Elle a porté ses fruits, puisque la cellule de surgélation peut enfin démarrer. Elle permettra de réduire le gaspillage alimentaire, avec l’exploitation des légumes bio hors calibres. Terra Alter pourra fournir des produits frais mais aussi des produits conditionnés pour une longue conservation.
La consommation locale est bio. Un catalogue sur les réseaux sociaux.
Terra Alter, c’est aujourd’hui un réseau de plus de 80 producteurs de proximité. Tout ceux qui travaillent avec l’équipe marciacaise sont du Sud-ouest. Certains légumes sont cultivés dans les alentours du village. D’autres viennent d’un peu plus loin : Alexandra nous explique qu’ils travaillent par exemple avec un grand exploitant maraîcher bio installé près de Pau.
C’est notamment avec les réseaux sociaux que Terra Alter est en lien avec ses clients. Régulièrement les listes des produits de saison sont annoncés : légumes, fruits, mais aussi des compléments pour accompagner tout ça : bières, limonades, miel,… Ces jours-ci, c’est le kaki, fruit d’hiver, qui est mis en avant.
Terra Alter : www.gascogne.terraalter.org - email : commandetag@terraalter.org ) ou directement en ligne sur https://terraaltergascogneparticuliers.panierlocal.org/ ou 05 62 08 24 62
Photo 1 Léquipe en place
Photo 2 Alexandre Leyzour et
Nicolas Hamon