Gregory Bobbato prône l’écoute des élus qui rapportent les demandes des habitants. Il rappelle les contradictions du conseil départemental et du monde agricole. L’exemple du barrage de la Bataillouse a été cité avec les atermoiements et les reports de décisions. Grégory s’engage en vue de favoriser les retenues collinaires.
Chacun des candidats rappelle leur refus des idéologies et réclament moins de verticalité décisionnelle. Il faut, enfin, passer au XXIème siècle ont déclaré chacun d’entre eux. Il faut écouter, il faut aller sur place. Un seul maître mot : la proximité. Il ne suffit pas de voir il faut regarder . Quand on regarde on est attentif à ce qu’on l’on voit déclare Martine Mairal. Il faut arrêter de se faire dicter la loi par une certaine bien-pensance estime Grégory Bobbato. Et tous confirment qu’ils ne s’engagent pas pour la photo mais pour l’action. Ils n’ont pas de passé leur reprochent-on mais ils n’ont pas de passif répondent-ils.
Toute l’équipe relève que ce canton est à l’origine des deux précédents, St Clar et Fleurance, et adhére à deux communautés de communes différentes mais surtout deux bassins de vie. Initialement en compétition. Aujourd’hui il faut créer l’émulation. L’enjeu n’est pas de figer tout le monde dans le même moule mais favoriser les initiatives qui viennent du terrain.
La formation et la jeunesse sont au cœur du programme nous dit Martine Mairal. Le deuxième ligne de rugby, Julien Moulié, moniteur d’auto-école, engage tout son poids dans cet engagement. Sa connaissance de la jeunesse semble le lui permettre.
L’équipe entière se mobilise pour transformer cette action par la formation et l’intégration. Le département n’étant concerné que par les collèges il est mis en avant l’intérêt des stages de fin de 3ème cohérents avec le désir ou l’apprentissage des jeunes. Il faut utiliser les ressources en présence, entreprises, collectivités et même artisans nous précise Martine Mairal. Donner envie c’est déjà faire, rajoute Julien Moulié. Mais il faut établir le contact complète Grégory Bobbato. A chacun de mettre la main à la pâte. Le développement économique ne se fera pas sans le développement de l’emploi et la formation associée.
Une partie de la réunion a été occupée par les questions des maisons médicales. Il faut soutenir les médecins et leur offrir un espace adapté afin qu’ils soient installés dans nos communes même s’ils ne sont pas en permanence sur place. Il ne suffit pas de centraliser, il faut s’ouvrir aux autres.
Il ne s’agit pas que des médecins
rappelle Christiane Pieters qui en connaît un rayon, les péri médicaux sont aussi utiles dans notre territoire. Ce n’est pas du discours c’est du ressort de la santé publique..
Le soutien aux chasseurs est confirmé car il est déjà démontré qu’ils sont un des meilleurs acteurs de la biodiversité et qu’ils foulent les territoires dans l’amour de l’espace de vie que propose ce canton.
L’équipe annonce qu’elle n’aura pas peur de parler haut et fort et de porter les dossiers au plus haut niveau qu’ils pourront. Ils revendiquent d’être des gens de la terre et pas des déterrés ni hors sol. Les générations se passent le relai jusqu’à la transformation. C’est cette transformation qu’ils proposent.