Catherine Seguin la préfète quitte le Gers le 24 août après sa mutation (mercato d’été) chez "les Verts" (St Etienne) dans le département de la Loire. Après 2 ans et 8 mois dans notre département et son premier poste de préfète que reste-t-il ?
C'est pour sûr avec une réelle émotion que Catherine Seguin s'exprime devant la presse prise à témoin avec pour message de transmettre à toutes les Gersoises et tous les Gersois aux forces vives du département ses remerciements.
Pas de bilan mais passage de témoin.
Il n'y a pas de bilan à titre personnel à faire car le travail est collectif, c’est une équipe. Ardente défenseure de la continuité de l'État (ce qui la guidera tout au long de sa carrière) qui est indispensable au fonctionnement de notre république, c’est donc pour elle plutôt un passage de témoin.
Nous sommes toujours sur fond de crise sanitaire, elle n'est pas derrière nous, on l’a bien compris, nous n’avons pas de vaccin et pas de remède , le virus circule toujours et nous devons donc rester extrêmement vigilants.
Mon premier poste de préfète
Ne pouvant donc organiser de réception, elle espère que la presse se fera le relais de ses remerciements pour les Gersoises et les Gersois qui ont été sa préoccupation constante. C’est un service au public que nous devons rendre en toute circonstance et nous nous y sommes employés, précise-t-elle.
C’est un grand honneur qui m’est fait de me voir nommée préfète de la Loire, mais c’est avec un pincement au cœur par rapport à tout ce que je vais devoir laisser dans ce département.
Recensement des sujets
Son travail de recensement l’a amené à aborder quelques sujets qui resteront pour certains durablement dans nos mémoires. Son travail est dit-elle un mixte très étonnant entre les politiques publiques, les grandes réformes et la charge de la mise en œuvre (déclinaison départementale) et puis les activités classiques (urbanisme…) et puis l’actualité. Le constat est qu’avec émerveillement et bonheur que vous êtes tout le temps soumis à l’actualité. Il n’existe pas une journée qui se passe comme prévu, toujours l’incertitude et toujours le devoir d’adaptation et du mouvement permanent.
Parmi les sujets nous retrouvons : l’accessibilité aux services publics (tous les citoyens à moins de 20 minutes d’une maison de service)- le grand oral de l’ANRU avec le quartier du Garros à Auch pour 34.5 millions de subventions (conjonctions des forces)- le désenclavement de la RN 124 avec la fin des travaux en décembre 2022- La transition écologique PETR pays d’Armagnac et le plan climat PCAET- le numérique avec 100 millions d’euros dont 49.85 € de l’état pour la fibre.
Elle a souhaité être une préfète de terrain , elle l’a été : plus de 300 visites avec comme ambition le dialogue constant.
Elle ne pouvait terminer ses propos sans aborder deux sujets majeurs (voir les articles du JDG) , la crise des gilets jaunes et le grand débat national ( 42 débats et 346 cahiers citoyens, l’appétence des Gersois pour le débat) et la crise sanitaire. Elle ajoutera un petit point d’inquiétude concernant la sécurité. Si on constate une baisse de la délinquance, on remarque une augmentation des violences faites aux femmes surtout pendant le confinement.
"Je garderai un souvenir des paysages somptueux (un peu carte postale précise-t-elle), de caractères forts affirmés avec du répondant, j’aime ça et j’ai été servie. Je forme des vœux que le Gers poursuive son développement de façon résolue et qu’il n’hésite pas à se montrer ambitieux et à croire en lui car il a tous les atouts pour. Il lui faut lutter contre l’isolement, lutter contre la dispersion, continuer d’œuvrer ensemble, de se rassembler, de rechercher la cohérence de l’action à une échelle la plus large possible pour se donner les moyens de nos politiques."
Tous nos meilleurs voeux de pleine réussite vous accompagnent.