C’est une année d’activité très moyenne que décrit André Malibos, coprésident de l’Aéro-club du Bas-Armagnac (implanté à Nogaro), lors de l’assemblée générale le 29 février.
La météo a été déplorable en hiver et au printemps. Et le temps très chaud de l’été n’était pas favorable aux planeurs (pas de climatisation). L’activité a donc été très moyenne, d’autant plus que l’hélico a « manqué à l’appel » de juin à octobre, à cause d’un accident sans victime humaine.
Tous ces facteurs ont affaibli le bilan financier. En particulier, le nombre d’heures de vol en hélico est passé de 317 en 2018 à 122 en 2019. D’où un manque à gagner important.
André Malibos fait faire une minute de silence en hommage à Claude Dando, vice-président, décédé il y a peu.
Réalisations
Dans les principales réalisations, André Malibos note :
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le déplacement du grillage côté parking du circuit qui a fait gagner 500 m² pour le stationnement,
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la salle de briefing et le simulateur ont été déménagés du 1er étage au rez-de-chaussée pour permettre aux handicapés d’y accéder, « grâce aux vaillants bénévoles »,
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l’aménagement de la salle du bloc d’accueil par les mêmes bénévoles.
Activités
Il y a eu des activités bonnes et de moins bonnes :
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l’avion Dynamic WT9 a eu un accident le 21 février à l’atterrissage (train avant, carénage, hélice) ; « soit 6 000 euros de frais et on n’a plus revu le pilote »,
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« les Mirandais volants » ont fait un stage avion du 7 au 10 juin,
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le 1er mai, on reçoit l’hélico qui a un accident le 4 juin suivant ; « vu que l’appareil était bien assuré, on n’a payé que la franchise » ; à la suite de cet accident, l’activité « hélico » a été restructurée,
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les 29 et 30 juin, c’était Ça plane pour elles, les journées féminines, avec des vols en planeur, en ULM et en avion,
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le 24 juillet, a été signée la convention d’organisme de formation Declared Training Organisation (DTO),
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le 29 juillet, c’est la rencontre des contrôleurs de l’Escadron des services de circulation aérienne (Esca) ; les problèmes des planeurs dans les zones militaires ont été évoqués,
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le 28 septembre et le 19 octobre, des journées Portes ouvertes ont été organisées respectivement pour Mécapole (ex-Établissements Cousso) et pour le Crédit agricole d’Aquitaine,
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Laurent Aboulin, déjà multiple gagnant de championnats du monde, a remporté le championnat de France classe libre.
Noter que Total ayant abandonné la gestion de la pompe à carburant, « malgré l’investissement important fait récemment par l’Aéro-club » (la consommation avait baissé à 30 000 l contre 75 000 en 2010…) L’Aéro-club garde les installations moyennant un loyer de 300 euros par mois. Pour l’instant, un pilote d’hélicoptère « sponsorise » ces frais.
André Malibos remercie chaleureusement les instructeurs et les bénévoles. Et il termine en répétant qu’un club, c’est la convivialité, la tolérance, la passion pour l’avenir du club ! Ce qui, notons-le, s’applique parfaitement à lui.
Il demande aussi de voler souvent pour assurer au mieux la sécurité et de faire connaître le club.
Quelques chiffres relatifs à l’activité
Nombre de membres actifs volants : 211 dont 53 de moins de 25 ans.
Le total des heures de vol a été de 4 521 avec 16 228 mouvements. Soit 888 heures de vol moteur, 122 d’hélicoptère, 515 d’ULM et 2 996 de vol à voile. Avec 42 brevets ou épreuves.
Les finances
C’est Patrice Dando, fils de Claude, qui présente les comptes de l’association.
Compte tenu de ce qui précède, le résultat de l’exercice est négatif de – 60 629 euros (contre + 24 742 en 2018).
N.B. - Sur la photo du haut de page: de gauche à droite, Véronique Sajous (trésorière), Christian Peyret (maire de Nogaro), André Malibos et Christine Couffin (secrétaire).