L’assemblée générale de l’Aéro-club du Bas-Armagnac André Malibos a lieu le 2 février. Ses coprésidents, André Malibos et Christian Vrancken, se relaient pour faire le point de l’exercice écoulé et les projets 2019.
L’événement qui fait le plus parler de lui est, sans conteste, l’aide accordée par le Conseil départemental au moyen du Budget participatif gersois : 148 000 euros pour l’achat d’un planeur adapté aux handicapés. C’est le projet le plus onéreux retenu par ledit Budget. Le planeur est attendu en août 2019.
2018
La vie du club : le club compte 207 membres, dont 32 de moins de 25 ans. La météo a été mauvaise, spécialement au printemps. 267 licences fédérales ont été délivrées pour les 4 catégories d’aéronefs (127 en planeur, 63 en avion, 19 en hélico et 58 en ULM). Les temps de vol ont été :
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de 712 heures pour le vol moteur,
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317 pour le vol hélico,
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375 pour le vol en ULM
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et 3 160 heures pour le vol en planeur.
Et la distance parcourue en planeur est de 155 041 km, dont 4 884 par les moins de 25 ans.
Parmi les événements marquants, citons :
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en mai, la signature d’une convention avec la Base de Mont-de-Marsan,
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en juin, la journée féminine qui a attiré une trentaine de femmes et la journée de participation du club à la journée « aviation de Mont-de-Marsan,
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en septembre, les excellents contacts noués au Forum des associations de Nogaro.
Projets 2019
Le club a de nombreux projets :
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organiser une sortie extérieure, un week-end chaque mois, en utilisant en priorité les 4 planeurs du club,
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remettre en état le Rebel (1) qui a été donné au club par son propriétaire pour 1 euro symbolique.
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former 3 pilotes de remorqueurs,
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préparer le mercredi au Brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA) 18 élèves du lycée,
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inciter les membres à participer à l’entretien des planeurs (seulement 10 membres en 2018).
À ce sujet, Christian Vrancken souligne que les adhérents ne sont pas de simples consommateurs des services offerts par le club. Ce sont des acteurs qui doivent participer pour que les coûts restent supportables.
Autres projets énumérés par André Malibos :
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acheter un ULM école (déjà réalisé) et former un instructeur,
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nouer un partenariat avec le collège d’Aignan pour préparer 10 élèves au BIA,
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faire entrer Christian Vrancken au conseil d’administration du lycée,
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organiser des stages pour l’Armée de l’Air,
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créer une compétition planeurs Schempp-Hirth week,
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organiser une journée féminine en juin,
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obtenir que Dorine Bourneton (2), Thomas Pesquet et Hervé de Saint-Exupéry baptisent le planeur handi,
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organiser le Classic Festival en octobre,
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monter un week-end de voltige planeur avec le planeur handi.
Aller de l’avant
Christian Vrancken engage les adhérents à développer leur club de toutes les manières possibles :
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en trouvant des dons, subventions, en « optimisant » l’hébergement des aéronefs,
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en recrutant d’autres membres,
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en augmentant l’activité aérienne (notamment ULM) grâce à une meilleure programmation, en faisant voler tous les aéronefs tout en ayant le culte de la sécurité,
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en réduisant les charges financières et administratives grâce aux travaux bénévoles de maintenance et aussi au paiement en ligne ; sans oublier une réexamen de tous les contrats.
Finances
Claude Dando, trésorier, attire l’attention sur le fait que la situation comptable est bonne : il y a un excédent d’exploitation de 24 772 euros. Mais il faut prendre en compte que les révisions des aéronefs coûtent des centaines de milliers d’euros. Ces aéronefs sont inscrits au bilan pour 1 831 630 euros (Actif immobilisé).
(1) Avion contemporain tout en aluminium à grand rayon d’action. (2) Seule femme handicapée pilote de voltige.