Liberalisation des formations professionnelles

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Gisèle Biémouret s'est exprimée à l'assemblée

Gisèle Biémouret est intervenue ce mardi à la tribune de l’Assemblée nationale au nom du groupe des députés Nouvelle Gauche sur les explications de vote du projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». 

Coresponsable du texte, la députée du Gers a rappelé les conditions dégradées des débats et minimisé la portée d’une réforme ne créant aucun droit nouveau, voire même réduisant les droits de formation des salariés de 24h par an à 13h, et renforçant les inégalités d’accès à la formation professionnelle. Symbole de ces inquiétudes l’adoption d’un seul amendement de la gauche sur les 350 présentés durant la  discussion. 

Les mesures en faveur des personnes handicapées, des demandeurs d'emploi et des chômeurs de longue durée, en particulier des seniors, sont les parents pauvres de cette réforme. Tous nos amendements en leur faveur ont été repoussés. 
Elle a également dénoncé l’abandon de la promesse du candidat Macron pour l’universalisation de l’assurance chômage, une mesure se transformant à ses yeux « en poudre de perlimpinpin ». Environ 15 000 démissionnaires sur 1 million de démissions par an seront concernés par la réforme et 30 000 indépendants sur 1,8 million pourront prétendre à l’assurance chômage. Le tout pour un coût estimé à 400 millions d’euros, dont la ministre du travail n’a toujours pas indiqué le financement.
Avant de conclure sur le vote contre du groupe Nouvelle Gauche, elle rappela à la ministre combien son projet « ne libère pas les individus : il libère les marchés ».

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