Le maire d’Auch à l'inauguration de la Biennale de l’architecture de Venise

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Le maire d’Auch Christian Laprébende aux côtés des Auscitains de La Convention pour l’inauguration de la Biennale de l’architecture de Venise

Christian Laprébende, maire d’Auch, était présent, vendredi 25 mai, à l’inauguration de la Biennale de l’architecture de Venise. Aux côtés d’une délégation du collectif d’Auscitains copropriétaires de l’ancien couvent de La Convention, il a salué la réussite d’un projet innovant et audacieux qui interroge les notions de vivre ensemble et d’habitat.

Devant un parterre de plusieurs centaines d’invités, Laurence Tison-Vuillaume, directrice du cabinet de la ministre de la Culture, et Pierre Buhler, Président de l’Institut français ont inauguré le pavillon français de la seizième Biennale de l’architecture de Venise.

Réalisé par les architectes du cabinet Encore Heureux, Nicola Delon, Julien Choppin et Sébastien Eymard, le pavillon met en scène dix projets architecturaux français illustrant le thème des « Lieux infinis ». Parmi ces dix lieux, le projet de rénovation de l’ancien couvent de La Convention, à Auch.

Porté par un collectif d’une dizaine de familles, ce projet privé qui a reçu le soutien et l’appui de la Ville d’Auch a permis de rénover et de transformer en logements un ensemble de plus 2000 m2 qui était à l’abandon en plein centre historique d’Auch. « C’est un honneur pour la ville d’Auch que de pouvoir être citée et mise en valeur pendant 6 mois dans une manifestation aussi prestigieuse que la Biennale de Venise, véritable carrefour de l’architecture mondiale », a dit à nouveau Christian Laprébende.

En 2015, la précédente édition de la Biennale de l’architecture avait drainé plus de 260 000 visiteurs en six mois, un chiffre en hausse de 14% par rapport à la précédente édition. Pendant toute la durée de la biennale, les visiteurs du Pavillon français sont invités à contribuer à un inventaire des lieux infinis répartis dans le monde.

Situé en plein cœur historique de la ville d’Auch, le projet de La Convention répond parfaitement à plusieurs de ces critères. En plus des dix lieux présentés sur le pavillon français, les organisateurs ont investi un onzième lieu à Venise, une caserne militaire abandonnée sur l’île du Lido.

Les habitants de La Convention participeront au mois d’août prochain à une résidence d’une dizaine de jours dans ce site qui n’est pas sans rappeler celui de la caserne Espagne à Auch. Pendant toute la durée de la Biennale, une documentation présentant le site de la caserne Espagne sera d’ailleurs diffusée sur le pavillon français. « La réussite de ce projet porté par des propriétaires privés fait la démonstration qu’en étant inventifs, créatifs, et en travaillant collectivement, il est possible d’adapter notre environnement aux exigences de notre temps », souligne Christian Laprébende.

Comme d’autres villes qui ont un patrimoine historique important et des centres parfois peu adaptés aux exigences de la vie moderne, Auch travaille à rendre son cœur historique accessible au logement. « Outre la réhabilitation d’un patrimoine bâti exceptionnel, le projet de La Convention, c’est 35 habitants de plus dont 13 enfants dans le cœur historique de la ville », se félicite le maire d’Auch.

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