Photo : Une intervenante des Marcheuses lors de la réunion à la salle des Cordeliers.
Ce jeudi 8 mars de nombreuses manifestations se sont déroulées sur Auch à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Certaines ont débutées dans la matinée au marché du jeudi en basse ville avec la présence du collectif des Marcheuses des quartiers du Garros, Tuilerie et de la Hourre. Celles-ci tenaient un stand pour expliquer qui elles sont, comment a commencé leur aventure, et d’argumenter leur but, celui d’améliorer la qualité de vie dans leur quartier. C’est vers 10 h 30 que les Marcheuses ont accueilli la préfète du Gers, Catherine Séguin, afin de dialoguer sur leur association.
Améliorer la qualité de vie des quartiers
Puis à 11 heures, Préfète et Marcheuses se sont retrouvées à la salle des Cordeliers pour des échanges portant sur le bilan du collectif en présence de Nicole Pascolini, déléguée aux droits des femmes pour le Gers. Une réunion qui fut fort bien orchestrée par Diana Pineda, médiatrice « en faveur de la participation des habitants » laquelle donna la parole à de nombreuses Marcheuses. Lesquelles d’une même voix exprimèrent leur plaisir de se retrouver « même si nous sommes de pays d’origines différentes, l’essentiel étant d’améliorer la qualité de vie de nos quartiers ». Pour Nicole Pascolini « il s’agit de remettre les femmes dans l’espace public et de travailler sur l’insécurité des quartiers » alors que l’adjointe au maire d’Auch en charge de la participation citoyenne, Françoise Simonutti, félicite le collectif « qui a permis à la mairie de faire beaucoup d’améliorations dans les quartiers » et enfin Philippe Baron, élu de Grand-Auch Cœur de Gascogne ( Politique de la ville et cohésion urbaine) se dit admiratif « de voir ce collectif qui a réussi à rassembler autour de lui tous les partenaires possibles, Etat, Conseil Départemental, municipalité d’Auch, Grand Auch, les services sociaux, CAF, la Ligue de l’enseignement …
Desconstruire le ressenti d'insécurité
Catherine Séguin, préfète du Gers, conclura cette réunion en soulignant « qu’il est important de reconnaitre les enjeux et les causes que vous servez parce que vous intervenez pour créer du lien social, mettez l’accent sur des dysfonctionnements, jouez un rôle de promotion pour votre quartier, participez à la desconstruction du ressenti d’insécurité ».