L’Atelier d’histoire locale de Mirande à la recherche de drôles de reliques
On la voit sur une carte postale célèbre du début du XXe siècle sur son véhicule de 1500 kg tiré par deux chevaux, avec estrade rutilante de cuir rouge aux cuivres astiqués. C’était l’arracheuse de dents qui se produisait, à la charnière des deux siècles précédents, dans les foires et marchés et à la sortie des offices religieux de la région ainsi qu’à Mirande, coiffée d’un chapeau orné d’une plume d’autruche. On l’appelait la Bartelotte.
Quand elle cessa, en 1906, son activité dentaire d’un demi-siècle pour cause de rhumatismes articulaires, devenue une véritable célébrité, elle fit des cadeaux-souvenir aux quatre musiciens qui servaient à attirer le chaland vers le « cabinet dentaire ambulant » et à couvrir les plaintes des patients traités sans anesthésie.
C’est alors qu’elle offrit à Emile Cérès, un habitant d’Idrac joueur de piston sur l’estrade du véhicule, sa montre et le coffret où elle rangeait la recette les jours de foire ainsi que l’instrument en question. Cet homme vivait encore en 1948 (d’après des articles de Marcel Débats parus dans La Dépêche de l’époque) et devait alors avoir quelque 70 ans. Son fils, jadis domicilié à Idrac, était à la même période membre de la Philarmonique de Mirande et sa sœur habitait alors à Saint-Médard.
L’Atelier d’histoire locale de Mirande cherche à retrouver les descendants d’Emile Cérès afin de savoir si les reliques de la Bartelotte existent toujours dans la famille (la montre, la caisse et le piston).
Contact : Henri Calhiol - Atelier d’histoire locale – Renouveau de la Bastide