La CCBA (1) communique :
Réunis en conférence au siège de la CCBA le 25 février, les maires constatent que la carte scolaire a déjà suscité avant le départ en vacances d’hiver, chez nous et dans le département, une opposition multiforme qui traduit le profond attachement des acteurs éducatifs ruraux à l’école publique de proximité et à la qualité de son enseignement.
Ils apportent leur soutien aux parents d’élèves, aux enseignants et aux élus engagés dans le mouvement actuel.
S’agissant du Bas-Armagnac au réseau éducatif complet, de la Petite enfance au lycée polyvalent, les évolutions constatées et prévisibles du nombre d’élèves du 1er degré sont peu significatives. Elles n’enregistrent toujours pas la catégorie des moins de trois ans pourtant présente dans la loi de refondation sous réserve de locaux adaptés pour les accueillir.
Les maires des RPI (2) concernés par la fusion ne sont pas fermés à la réflexion sur une nouvelle organisation mais entendent que soit prise en compte leur proposition à 7 classes.Dès aujourd'hui le ratio est de 21.5 élèves/classe dans les écoles du Bas-Armagnac.
Enfin tous les maires réaffirment, à travers la mise en œuvre du Plan éducatif de territoire, leur implication dans le fonctionnement des nouveaux rythmes : les pouvoirs publics ne sauraient à la fois se féliciter de leur mise en place et ignorer les difficultés pour les rendre efficients, ceci en termes de locaux, de formation des personnels d’animation, d’organisation et de coûts pour les collectivités.
Dans ce contexte, une carte scolaire 2016 ponctionnant des postes dans le rural pour satisfaire des besoins ailleurs serait vécue comme une sanction incompréhensible.
(1) Communauté de communes du Bas-Armagnac. (2) Regroupements pédagogiques intercommunaux. Consiste à implanter certaines classes de maternelle et du primaire dans un village et les autres dans d'autres villages.
N.B. - Les notes sont du Journal du Gers.