La Sainte Barbe des pompiers de Plaisance

Demain samedi 23 janvier les pompiers Plaisantins vont fêter Barbe leur Sainte Patronne. Ils ont choisi le village proche de Lasserrade pour s'exporter un peu dans les alentours et tenter ainsi de motiver des vocations parmi des jeunes du lieu et d'autres villages car si la retraite arrive pour certains il est compliqué d'en assurer la relève.
C'est par un décret du 13 août 1925 sous la mandature d'Auguste Labadie ( 1920/1929) que le corps Plaisantin avait été créé mais il a fallu attendre dix-neuf ans le 4 janvier 1944 sous la mandature du maire de l'époque Bernard Jaymes ( 1929/1944) pour qu'il cesse d'être virtuel. Un grave incendi survenu durant cette période dans la bastide ancienne dans un immeuble situé en bordure de l'Arros avait détruit la tour Lesperet, les maisons contigues n'avait été sauvées que grâce a la chaine humaine faite par les Plaisantins avec des seau d'eau,depuis la rivière..  une reflexion avait suivi,avait motivé la création du corps. Ce jour la avaient été nommés 1° Joseph Salles chef, 2° Auguste Lagisquet adjoint, 3° Frédéric Doulieu, 4° Roger Dussau, 5° Irénée Ducastin, 6° Barthélémy Bonnet, 7° Joseph Artigusse, 8° René Lagors, 9°André Dessaut, 10° René Duffaumène, 11° Elie Darrodes, 11° Robert Ader. Onze pionniers qui avaient a disposition en tout et pour tout une moto pompe pour combattre les incendies. Pour l’amener sur les lieux du sinistre Joseph Salles ( Fanfan) artisan maçon quittait un chantier, l'accrochait derrière sa camionnette, tous partaient avec leurs vêtements de tous les jours. Quand Auguste Lagisquet lui a succédé il a demandé a ce que les pompiers disposent d'équipements vestimentaires, ce qu'ils ont obtenu, il a aussi convaincu la municipalité alors dirigée par Louis Péres (1944/1947)  d'acheter d'occasion a un aéroport Parisien un camion d'incendie, le premier du département, il faisait l'admiration des autres corps. Parti le chercher a la capitale en le ramenant il est tombé en panne a Chartres pour avoir oublié l'essentiel, mettre de l'essence. A l'arrivée a la mairie de Jean-Louis Quereilhac(1947/1989), durant les 42 ans de ses mandats successifs, les candidats a la mairie devaient être pompiers, certains le sont encore, ils sont tous emprunté ce passage obligé. Départementalisés maintenant les pompiers sont a des années lumière de cette époque héroïque, les incendies ne constituent plus les interventions les plus nombreuses, elles  sont passées aux secours aux personnes pour lesquels ils font référence . Samedi les bilans seront communiqués, et même si l'époque a changé ils demeurent toujours et de loin les prérérés dans le cœur des Français . .
Marcel Lavedan.