Le lundi 2 octobre Emmanuel Macron a dévoilé la création de 238 nouvelles brigades de gendarmerie, le Gers aura la sienne à Nougaroulet. « Un investissement historique » selon le chef de l’État qui le sera d’autant plus pour cette commune gersoise de presque 400 habitants, de quoi voir son développement sous les meilleurs auspices. Ce à quoi répond le maire, Pierre-Yves Arnaud : « Ce n’est pas que nous ne voulons pas nous développer de suite mais surtout nous ne voulons pas mourir ». Il faut comprendre que la construction de cette brigade de gendarmerie sera un élément moteur pour que Nougaroulet ne subisse pas l’exode rural. Ce qui permettra d’avoir, espérons-le, de nouveaux écoliers, et le maintien de l’école.
Jeudi 5 octobre en fin de matinée, le préfet du Gers, Laurent Carrié, ainsi que le colonel Sébastien Mahey, commandant le groupement départemental du Gers, et Pierre-Yves Arnaud étaient sur le site « D’en Chardet » ou sur un espace de 2 ha se construira la caserne. Laquelle comportera outre les bâtiments de service, des logements ou pourront s’installer les 10 sous-officiers mais sans doute pas avant 2028.
Gendarmerie provisoire
En attendant sera créée une gendarmerie provisoire dans des locaux modulaires qui seront installés sur le parking de la salle des fêtes en fin d’année 2024 où début 2025. « Les dix gendarmes pourront y assurer leurs 4 missions essentielles, prévention, contact, intervention et investigation », détaille le colonel Mahey. Quant au logement des gendarmes ces derniers devraient s’installer dans les environs de Nougaroulet soit dans des gîtes où dans des logements locatifs.
Quant au positionnement de la caserne à Nougaroulet, « il s’agit de renforcer le maillage sur la zone Est du département comprise entre les brigades de Lomagne et de Mirande, une zone sensible liée à la croissance de la population et de la 2x2 voie de la RN 124 », assure le colonel Mahey.