L’Association Parrainage Gers/Burkina Faso (APGB) recherche un nouveau souffle
Depuis 2006, APGB a parrainé 550 enfants, dont 115 aujourd’hui, à Toma, petite ville de 10 000 habitants, au Burkina-Faso.
Cette association prend en charge les frais de scolarité dans les différents établissements primaires, secondaires, écoles d’apprentissage et les frais de la quinzaine d'étudiants inscrits à la faculté de Ouagadougou. Les élèves qui préparent le Certificat d’Études et le Brevet ont des cours de soutien. Leur est offert également un cadeau alimentaire à la Noël et un repas de fin d'année. Enfin, chaque filleul reçoit un sac 300 kilos de céréales pour permettre aux familles de subsister durant la disette d’été.
Des aides aux familles sous forme de « microcrédits » de 50.000 Francs CFA (75 euros) remboursables sur un an au taux de 1 % sont mis en place pour les femmes. Elles peuvent ainsi créer un petit commerce ou une activité artisanale. Le fond est géré par 2 salariées burkinabés, formées par l’association. Depuis 5 ans l’association a octroyé un millier de prêts.
Chaque année, l’association APGB rencontrait les filleuls, les 4 salariés et le comité de parrainage composé de bénévoles locaux.
Or depuis 2019 ces voyages ne sont plus possibles. Les djihadistes ont franchi la frontière du Mali. Les routes ne sont plus sûres. Seul le comité de parrainage local gère l’activité sur place. Il est heureusement formé, fidèle et fiable car les seuls moyens de liaison et de contrôle sont aujourd’hui internet, téléphone et Watsapp. Voyage au Burkina-Faso été 2019
Aujourd'hui, quelles sont les difficultés rencontrées par APGB ?
Les rebelles sont à 30 km de la ville. Ils ferment les établissements primaires et secondaires des villages alentours, mettent à la rue élèves et enseignants.
Par crainte, les gens se déplacent et sont accueillis par leurs familles en ville, familles déjà très nombreuses et souvent sous-alimentées durant les mois d’été. Comment l’association peut-elle faire face à cet afflux migratoire ?
Devra-t-elle stopper les actions "superflues" : cours de soutien, cadeaux de Noël, etc … ?
Devra-telle privilégier l'aide alimentaire au détriment de l'aide scolaire ?
Comment renforcer l’équipe locale ?
Si cette action humanitaire gersoise vous intéresse, venez rejoindre l’équipe lors de leur AG du 12 novembre à 10 h au restaurant la Fenière.
Contact APGB : Huguette Dauga - 06 72 95 83 46
Photo : Voyage au Burkina Faso en 2019