Une Master Coach certifiée bientôt à La Varangue !

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Cécile Delyfer est Master Coach certifiée par l’Institut International de Coaching de Genève.

Elle intervient chez elle, à domicile ou à distance.

Elle proposera à La Varangue le 7 octobre à 18h un atelier sur les forces cachées de notre cerveau.

Nous avons souhaité en savoir plus sur ce processus d’accompagnement que tout le monde croit connaître sans le connaître vraiment, le coaching !

Journal du Gers : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le coaching ?

Cécile Delyfer : Le coaching, qui a concerné d’abord le sport, provient historiquement des Etats-Unis. Il utilise des outils issus des thérapies cognitivo-comportementales, des neurosciences et de l’intelligence émotionnelle, entre autres.

Il s’agit d’un processus d'accompagnement personnalisé qui permet d’éclairer différemment le chemin d’une personne, d’un groupe, d’une entreprise ou d’une organisation, qui, à un certain moment, se retrouve bloqué dans son développement.
Le coaching est destiné à aider les personnes ou les organisations à pouvoir identifier et mobiliser elles-mêmes leurs ressources, pour s’ouvrir à un changement dont elles ont elles-mêmes les clefsmais qu’elles ne parviennent plus à trouver seules !

Lorsque l’on est seul.e dans sa tête à se poser des questions ou à ruminer, parfois on tourne en boucle ! Vous savez ces petites voix qui reviennent inlassablement dans nos têtes « il faut que, je dois… mais je ne le fais pas !». Bref, on a le nez dans le guidon, on passe à côté de solutions que l’on ne voit pas, et on a beaucoup de mal à atteindre nos objectifs. Ce qui peut générer beaucoup de stress, anxiété, culpabilité, mésestime de soi, découragement, etc.

C’est pourquoi, le coaching privé propose de travailler à l'amélioration de la connaissance de soi et de ses propres fonctionnements pour vivre mieux, passer à l’action ou aborder plus facilement des situations inconfortables.
En entreprise, les buts sont similaires. En général, en coaching individuel ou en coaching collectif d’équipes, beaucoup de thématiques peuvent donc être abordées : l’amélioration de la communication, la stimulation de l’entraide, de la créativité, le faire ensemble, et bien d’autres sujets qui permettent à une entreprise de créer un environnement où il fait bon vivre, à la fois pour ses collaborateurs, ses clients ou ses partenaires.

Le coaching vise tous les domaines de vie, et le coach chemine aux côtés de la personne qui cherche à sortir d’une difficulté personnelle ou professionnelle ; qui doute ; qui n’ose pas mais pourtant a tellement envie ; ou qui a un objectif bien précis. Ainsi la personne peut s’offrir un temps de pause, et de prise de recul sur ce qu’elle vit. Ce temps lui permet d’éclairer sa situation de façon différente, de se voir différemment la façon dont elle se voyait, et d’envisager de nouvelles perspectives.

Le coaching est donc un révélateur de talents, il permet de prendre conscience de ce qui peut bloquer notre propre épanouissement ou celui d’une entreprise ; il remet l’être humain en confiance et mouvement ; l’Humain au cœur tout simplement.

Mon accompagnement de coaching s’appuie sur des valeurs essentielles pour moi dans l’exercice de ma pratique : l’humilité, le respect, le non-jugement, un soutien inconditionnel, la confidentialité, l’honnêteté, entre autres. 

Journal du Gers : Avec la pandémie, on a assisté à un foisonnement d’offres de coaching dans tous les domaines de la vie. Comment s’y retrouver et ne pas être victime de coachs malhonnêtes voire dangereux ?

Cécile Delyfer : En effet, et j’invite à être attentif car la profession n’est pas encore réglementée. En l’absence de cadre légal précis, nous pouvons déjà nous appuyer sur des organisations comme la Fédération International de Coaching (ICF / International Coaching Federation) ou le Conseil Européen de Mentoring et Coaching (EMCC / European Mentoring and Coaching Council), ou encore, la Société Française de Coaching qui travaillent, entre autres, sur la déontologie, l’éthique du coach, sa formation continue, sa supervision, l’amélioration et le respect de la profession.

Pour ma part, être bien formée pour pouvoir accompagner son client en toute éthique et avec respect est très important, c’est pour cela que j’avais donc choisi d’être formée par une école dont la certification est reconnue par l’ICF. Et qu’aujourd’hui j’adhère à l’EMCC.
Cela me permet d’être supervisée dans ma pratique, continuellement formée, et accompagnée moi aussi pour faire constamment évoluer la qualité de mon accompagnement.

Journal du Gers : Coach, consultant, psychothérapeute, psychologue, psychanalyste, comment faire la distinction entre ces différentes méthodes d’accompagnement ?

Cécile Delyfer : Ce sont des processus d’accompagnement en développement personnel différents, des formations différentes, des parcours différents. Toutes ses professions ont des spécificités et la distinction est parfois difficile à faire je le reconnais.

Un psychiatre est diplômé d’abord en médecine, puis s’est spécialisé ensuite en psychiatrie.
Il pose un diagnostic, il peut avoir recours aux traitements médicaux.
Un psychologue est diplômé par l’université en Psychologie, et s’est souvent spécialisé en psychologie expérimentale, clinique ou du travail.
Le psychothérapeute peut être enregistré au Registre national des psychothérapeutes et avoir suivi des stages et des formations en psychopathologies. Si ce n’est pas le cas, il doit exercer en se référant à la méthode avec laquelle il a été formé (par exemple, Thérapeute en Analyse Transactionnelle, Gelstalt-Thérapeute, Psycho-Praticien certifié, etc.).
Il y a aussi le psychanalyste, il a suivi une propre analyse, et bien souvent est aussi formé en psychologie ou psychopathologie, par des écoles spécifiques.
En général, ces professionnels en psychologie accompagnent une personne qui vit un mal être profond, récurrent.
Mon explication est un peu simpliste, car chacun peut aller voir un professionnel en psychologie ou psychiatrie.
Par exemple, simplement lorsque l’on a besoin d’un soutien moral, parce que l’on ressent une grande souffrance qui nous questionne et nous tiraille trop souvent ; lorsque l’on ressent que l’on a besoin de chercher l’origine de cette souffrance pour comprendre nos symptômes ou fonctionnements pour se sentir mieux.
Je souhaite donc mettre beaucoup de pincettes dans cette explication, et j’invite toute personne intéressée à me contacter pour échanger à ce sujet, ou à bien se renseigner pour choisir l’accompagnement et le spécialiste adéquat.

Quoi qu’il en soit, en matière de coaching, les personnes qui font confiance à un coach, ont en général un objectif personnel, de vie ou professionnel bien précis.
Souvent elles souhaitent plus de temps, plus de bien-être, plus de paix, plus de succès dans leur vie professionnelle, etc. Elles veulent développer leurs talents, leur capacité à oser, leur confiance, gérer leur stress, leurs émotions compliquées, leurs problèmes de communication, leur problèmes relationnels, avoir une meilleure organisation, etc. Ce sont des demandes et objectifs très concrets.

Le coach n’est par conséquent ni médecin ni psychothérapeute : Il accompagne une personne, une entreprise ou un groupe qui a une problématique, un but précis à atteindre ou une situation à débloquer, et qui n’y parvient pas seul.

Avec mes clients, nous clarifions ensemble la situation et posons des objectifs et un plan d’actions concret pour y parvenir. Je vais donc les aider à cheminer vers leur but, par rapport à des objectifs que nous aurons construits ensemble ; objectifs concrets qui sont le fil rouge de l’accompagnement de coaching.

Un « bon » coach accompagne toujours son client sans jugement ni conseil et propose un accompagnement adapté à l’unicité et l’expérience personnelle de son client.

Aujourd’hui, il convient de voir le coaching et les accompagnements psychologiques ou psychothérapeutiques comme différents et complémentaires, l’un ne se substituant pas à l’autre. Certains psychologues se forment désormais aux techniques de thérapies comportementales brèves dont beaucoup d’outils de coaching sont tirés, et certains coachs se forment en psychologie pour mieux cerner et orienter leurs clients en cas de problématiques qui relèvent du médical.
Quoi qu’il en soit, nous avons tous un but commun : accompagner les êtres humains à vivre mieux et à se révéler dans leur différence.

Journal du Gers : Comment se déroulent les séances de coaching ?

Cécile Delyfer : Concrètement, mes accompagnements durent en moyenne de 8 à 12 semaines, voire un peu plus sur des sujets épineux à raison d’une séance par semaine au début puis tous les 15 jours mais il n’y a pas de règle en la matière, tout dépend de l’objectif. Certaines problématiques peuvent se régler en 4 ou 5 séances ; voire 1 seule ! Ou bien en 5 ou 6 mois.

Une séance de coaching dure environ 1h. Elle est basée sur l’écoute et le questionnement. J’amène mon client à se questionner et à trouver ses propres réponses et solutions.

Bien entendu pour cela, je leur propose un vrai processus/une méthode, composée de différentes étapes de réflexions, d’échanges, d’actions, ou d’exercices concrets, en fonction de leur problématique, au cours et/ou entre chaque séance.

Ce processus peut traiter de différents sujets : besoins, forces, valeurs, gestion du stress, des émotions, amélioration du sommeil, de l’anxiété, apprendre à retrouver ses sensations de vraies faims et de satiété par exemple pour une personne victime de troubles alimentaires tels que l’hyperphagie (un des sujets qui me tiennent à cœur), ou bien un travail sur la confiance en soi, sur l’estime de soi, de son corps, des relations aux autres, etc.

Avec des exercices concrets, la personne ou le groupe reprend confiance, s’aperçoit qu’elle a de réelles forces et talents, se sent mieux, est mieux dans son travail, trouve un meilleur équilibre vie pro-perso, ose, passe à l’action... et règle donc ses problématiques plus vite et plus en douceur.

Un accompagnement en coaching nécessite que la personne, le groupe ou l’entreprise s’implique et s’engage sur le chemin pour elle-même. C’est pourquoi, quand je rencontre des personnes complètement désespérées ou avec des troubles aigus, dans une très grande souffrance psychologique ou en dépression, je les adresse, avec leur accord, à mon réseau de psychologues ou psychiatres pour un travail en profondeur, et par la suite, nous pouvons travailler en complémentarité.

J’aime aussi travailler avec d’autres accompagnants, masseurs, réflexologues, sophrologues, hypnothérapeutes, profs de yoga ou pilates. Le coaching prône, ce que nous appelons en PNL (la Programmation Neuro-Linguistique est un outil de coaching), l’alignement Tête (mental/pensées) -coeur (émotions/moral)-corps (ressentis physiques/santé).

Je crois en la pluralité des accompagnements car je suis moi-même passée par là. D’ailleurs j’ai aussi dans l’idée de développer des week-ends autour de la réflexion sur soi et le mieux-être.

Journal du Gers : Quels sont vos projets à La Varangue ?

Cécile Delyfer : Mon idée est de proposer des ateliers de coaching de groupe d’1h30, sur différentes thématiques et sous forme d’échanges. Et je remercie vivement Joseph Berenguer de son soutien pour cela.

Ces ateliers seront, dans un premier temps, destinés aux femmes.

Dès le 7 octobre, je proposerai régulièrement des ateliers autour de sujets de coaching. Il y aura une première partie courte et théorique puis une partie d’échange sur des sujets que les participants auront envie de m’apporter (émotions désagréables, manque te temps pour soi, stress, comportements addictifs, prise de décision professionnelle ou personnelle compliquée, Etc).

Je propose aussi des accompagnements individuels, à mon cabinet, en distanciel ou chez mes clients directement, mais je crois aussi beaucoup à l’effet de groupe, par exemple pour les personnes qui ont un peu de mal à parler d’elles. Elles bénéficient de l’expérience des autres. Le groupe crée beaucoup d’émulation et de possibilités. Et cela peut leur permettre d’avoir une première approche d’un processus de développement personnel.

Mon souhait est vraiment de donner accès à cette pratique au plus grand nombre, une pratique qui a été pour moi très bénéfique.

Journal du Gers : Quel est votre parcours pour arriver à exercer cette profession ?

Cécile Delyfer : J’ai été happée très vite par mon travail, trop prenant, et en ai vite subi les conséquences. C’est usant de chercher à être parfait. Et pour tenir, la nourriture a été pour moi un réconfort depuis très longtemps. J’ai fait 15 ans de psychothérapie, ce qui m’a beaucoup aidée à comprendre beaucoup de choses.
J’ai ensuite été coachée et cela m’a permis de clarifier mes objectifs de vie, mes besoins, d’avoir un plan d’action pour agir concrètement. J’ai repris confiance en moi, en mon corps, pris des décisions sur lesquelles j’hésitais, réappris à profiter de ma vie personnelle et ne plus subir ma vie. J’ai repris mes études ! J’ai osé quitter mon travail salarié, suis rentrée de mon expatriation en Italie pour m’installer dans notre cher Gers, et j’ai monté ma propre entreprise. Je n’aurais jamais imaginé cela il y a quelques années en arrière ! Je pensais ne pas en être capable. Aujourd’hui j’exerce ce métier de coach qui me passionne et j’ai à cœur d’être aux côtés de mes clientes pour qu’ensemble nous cheminions vers leur objectif d’épanouissement.

Venez rencontrer Cécile à la Varangue le 7 octobre à 18h, ainsi que le 16 octobre de 10h à 18h à Cologne (Gers) au 2e salon du bien-être.

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