Jean-Claude Bourguignon,"Ensemble pour Vic !" : confiance et détermination

Annotation 2020-05-26 182204.jpg

C'est au tour de Jean-Claude Bourguignon, tête de liste "Ensemble pour Vic !" de répondre aux questions du Journal du Gers. 

Journal du Gers : Que pensez-vous du choix du 28 juin pour le 2e tour ?

Jean-Claude Bourguignon : Un deuxième tour, trois mois et demi après le premier tour ! Cela restera un scrutin atypique.

D’un côté, cela veut dire que la situation s’améliore et nous ne pouvons que nous en réjouir, mais d’un autre, cette coupure nous a totalement mis hors jeu du terrain, terrain que nos adversaires n’ont cessé d’occuper sous couvert de leurs mandats, se livrant également à une débauche de communication dans la presse.

Nous aurions préféré, dans un souci d’équité démocratique, que le scrutin soit effectué en octobre, en repartant de zéro, car ce premier tour, sous la menace du virus, a éloigné bien des habitants du bureau de vote.

Journal du Gers : Quel protocole sanitaire sera mis en place pour éviter tout risque de contamination ? 

Jean-Claude Bourguignon : Nous nous soumettrons aux protocoles sanitaires imposés. Les élus sont des personnes responsables et nous souhaitons que la sécurité des électeurs soit privilégiée.

Nous craignons tout de même que la menace sanitaire et la date si propice à un week-end loin de la commune n’accentuent encore le taux d’abstention.

Journal du Gers : Au premier tour, vous aviez peu d'écart avec la candidate en tête. Partez-vous confiant quant à l'issue du deuxième tour?

Jean-Claude Bourguignon : L’équipe est plus motivée que jamais. Nous sommes toujours restés en contact (téléphone, mails) et nous avons continué à échanger.

Nous abordons ce deuxième tour sereinement, avec confiance et détermination. Seconds certes, à l’issue du premier tour, d’une courte tête, mais motivés pour emporter la décision.

Notre force reste le collectif, la solidarité, d’où le fort dynamisme de cette équipe composée de personnes compétentes qui vont se mettre au service de la population.

Journal du Gers : Comment allez-vous mener campagne alors que les réunions publiques et les contacts physiques avec les électeurs sont proscrits ?

Jean-Claude Bourguignon : Pas de réunions, pas de contacts physiques certes mais de l’écoute, du dialogue.

Durant notre campagne, nous avons fait un travail de fond, démontré toute notre attention aux remarques et aux suggestions. Nous continuerons dans ce sens, durant cette campagne, et bien sûr une fois élus.

Journal du Gers : En tant qu’élu, comment avez-vous vécu cette période de confinement ?

Jean-Claude Bourguignon : Mal ! Dans un communiqué paru dans vos colonnes, nous avons dénoncé la mise à l’écart du groupe minoritaire au sein de la municipalité actuelle, dans la continuité de ce que nous avons vécu pendant six ans. Nous nous sommes manifestés plusieurs fois par téléphone, par mail, pour affirmer notre désir de nous mettre au service de la population.

La municipalité nous a opposé une fin de non-recevoir et nous a seulement informés de décisions déjà prises sans réunions de travail, sans aucune consultation et encore moins de conseil municipal.

Cela paraît invraisemblable, surtout en regard de qu’il s’est passé dans des villes comparables aux alentours (Éauze, Nogaro, ...) où une réponse forte et collective a été produite face à cette crise.

Nous avons le sentiment très net que cette municipalité n’a pas su réagir de manière appropriée.

Journal du Gers : Comment envisagez-vous la vie d’après, sur le plan social, économique, humain ?

Jean-Claude Bourguignon : Plus que jamais, l’écoute de la population et de tous les acteurs de la vie économique et sociale sera notre priorité.

Une fois élus, nous solliciterons toutes les instances, à tous les niveaux, pour répondre aux besoins que cette crise a provoqués.

Il s’agit d’éviter les naufrages économiques, mais aussi de relancer une dynamique grâce à une série de mesures concrètes que nous prendrons immédiatement et qui sont exposées dans notre programme.

Journal du Gers :  Si vous êtes élu maire, quelles seront vos actions pour que la vie retrouve peu à peu un cours normal au sein de votre ville?

Jean-Claude Bourguignon : Il s’agira dans un premier temps de faire un bilan : quelles fragilités sont apparues pendant la crise, et quelles adaptations ont vu le jour (solidarités de voisinage, mise en place de circuits courts, livraisons à domicile, repas à emporter, télétravail, etc.). Il faut tirer des leçons de cette crise, qui ne sera pas la dernière, et donc anticiper la prochaine.

Pour que la vie reprenne un cours normal, il faut en premier lieu aider le tissu social, économique et associatif, comme je l’ai dit dans la réponse précédente, mais je le redis : avec mon équipe, je serai au service de la population et surtout à son écoute, ce dont elle a beaucoup manqué ces dernières années.

Il faut rendre à la ville son attractivité en s’appuyant sur le capital de sympathie qu’elle a su accumuler au cours des ans, donc développer le tourisme en installant très vite une aire de camping-cars et en travaillant avec la communauté à la mise en place d’un camping.

Il faut bien sûr pérenniser les événements festifs, mais surtout s’appuyer dessus pour en tirer des bénéfices tout au long de l’année.

En concertation avec toutes les associations et tous les acteurs économiques, nous allons concrétiser cette nouvelle dynamique.

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles