Après Barbara Neto, c'est au tour de Robert Frairet, tête de liste "L'expérience pour agir", de répondre aux questions du Journal du Gers.
Journal du Gers : Que pensez-vous du choix du 28 juin pour le 2e tour ?
Robert Frairet : Cette date a été retenue. Je n’ai pas de commentaire particulier, sinon celui de retrouver une vie normale après le confinement.
Journal du Gers : Quel protocole sanitaire sera mis en place pour éviter tout risque de contamination ?
Robert Frairet : Il importe à l’Autorité Sanitaire de fixer les règles. Au niveau local, les élus, garants de la sécurité des personnes, doivent se mobiliser pour participer aux préconisations des scientifiques.
Journal du Gers : Par rapport aux résultats du 15 mars, comment envisagez-vous l’issue du 2e tour ?
Robert Frairet : Le taux d’abstention a été pour nous un handicap majeur par le fait que bon nombre de personnes que nous connaissons bien, qui nous apprécient, ne sont pas venues voter au premier tour, dans ce contexte très particulier.
Les listes concurrentes ont mieux couvert leur potentiel mais, à mon avis, elles ont fait le plein des voix.
Nous allons réorganiser notre communication et n’en déplaise à certains commentateurs, nous serons présents, très actifs et, je l’espère, convaincants.
Il faudra bien communiquer sur mes actions, mon expérience et sur les projets que l’équipe veut pour Vic et Lagraulas.
Journal du Gers : Comment allez-vous mener campagne alors que les réunions publiques et les contacts physiques avec les électeurs sont proscrits ?
Robert Frairet : Cette campagne sera particulière, mais, par tous les moyens, mes actions, mon expérience, seront développés en opposition avec l’amateurisme de la liste Espié-Néto qui, au cours du mandat, n’ont démontré qu’un affichage sans résultat, ni projet d’avenir.
Je veux, nous voulons rendre, à Vic et Lagraulas, une image dynamique, faire des dossiers d’avenir pour toutes et tous afin de retrouver cette particularité vicoise de dynamisme et de convivialité.
Journal du Gers : En tant qu’élu, comment avez-vous vécu cette période de confinement ?
Robert Frairet : En étant tous les jours au service de la population. La communauté de communes, contrairement à la mairie, est restée ouverte au public avec les barrières sanitaires.
Nous avons reçu beaucoup de personnes. Ma réflexion a été aussi orientée sur l’étude des dispositifs État – Région – Département où ensemble, nous avons travaillé dans l’intérêt général.
Sur le plan de Vic – accompagnement des personnes, distribution de masques du Conseil Départemental et de la Région, assistance aux commerçants et artisans, distribution des attestations de déplacement … , en résumé tout ce qui pouvait faciliter la vie.
Journal du Gers : Comment envisagez-vous la vie d’Après sur le plan social, économique, humain ?
Robert Frairet : En espérant que la crise sanitaire soit derrière nous, la reconstruction économique, même humaine devient un impératif majeur.
Cette pandémie laissera des traces y compris au niveau des comportements et des façons de vivre.
À Vic, comme ailleurs, les élus communaux auront à accompagner toute la population.
J’ai été protecteur durant mes mandats et, encore plus, durant cette crise. J’en ai pour preuve, facilement contrôlable, ma disponibilité pendant le confinement. La communauté de communes, ouverte et très active avec France Services, la commande de masques avec le Conseil Départemental et la Région, commande dont j’ai été à l’initiative.
Le soutien concret, efficace que j’ai apporté à la constitution de dossiers d’aides économiques en est aussi une preuve dont témoignent bon nombre d’artisans et de commerçants qui m’ont sollicité.
Les colistières et colistiers de « L’Expérience pour Agir » sont animés d’une même volonté avec leur engagement fort pour l’Après 28 juin.
Journal du Gers : Si vous êtes élu maire, quelles seront vos actions pour que la vie retrouve peu à peu un cours normal au sein de votre ville ?
Robert Frairet : Une nouvelle donne, sur la vie en général, sera prise en compte.
Vivre différemment pour peut-être mieux vivre.
A-t-on imaginé sans les nouvelles technologies ce que ce confinement aurait pu provoquer de plus négatif ?
Grâce à l’action à laquelle j’ai activement participé – le déploiement du Haut Débit – les écoliers, collégiens ou lycéens dans leur grande majorité ont eu accès aux cours, comme le télétravail, pour les catégories administratives et le recours à la visio-conférence.
Ceci est un constat, mais si la vie de Vic Lagraulas doit reprendre, c’est la qualité de vie qu’il faut définir :
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des rues propres
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une ville et un village qui doivent faire honneur au civisme et à la créativité des habitants,
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une place centrale qui, aujourd’hui, suscite les critiques les plus virulentes tant sur la conception que sur le plan de circulation. Madame Néto doit s’expliquer sur ses erreurs,
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un budget communal qui retrouve un équilibre, sans avoir à ouvrir un emprunt pour en rembourser un autre,
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une aide et un accompagnement aux associations en partenariat avec le Conseil Départemental, la communauté de communes et la commune de Vic,
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enfin, redonner un respect de la fonction d’élu qui se doit d’être compétent, dynamique et constructif. La vie publique n’est pas la référence, lorsqu’elle se limite aux photos de presse … sans résultat positif pour les habitants de Vic Lagraulas.