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Un mois avant le 2e tour des élections municipales, Barbara Neto, tête de liste Vic Avenir, a accepté de répondre aux questions du Journal du Gers.
Journal du Gers : Que pensez-vous du choix du 28 juin pour le 2e tour ?
Barbara Neto : Cette décision d’organiser le scrutin, dès le mois de juin, est plutôt rassurante quant à la situation sanitaire en France.
Si nous pouvons organiser les élections, même s’il nous faut respecter les gestes barrières, c’est que le gouvernement a jugé les indicateurs de santé publique suffisamment positifs.
Ce second tour permettra de clôturer enfin cette séquence électorale et d’entériner des exécutifs stables pour les six prochaines années dans les communes et les EPCI.
C’est indispensable pour préparer la relance de l’activité efficacement dans nos territoires.
Journal du Gers : Quel protocole sanitaire sera mis en place pour éviter tout risque de contamination ?
Barbara Neto : Nous n’avons pas encore les décrets et les protocoles pour l’organisation du scrutin, mais il est évident que toutes les mesures sanitaires nécessaires seront mises en place : sens de circulation, marquage au sol pour le respect des distanciations, gel hydroalcoolique et point de lavage des mains à l’entrée et à la sortie des bureaux, éventuellement préconisation du port du masque, désinfection des surfaces et des objets entre les électeurs…
Il est important que les électeurs puissent venir voter en toute sécurité. Le contexte sanitaire ne doit pas être une barrière à l’expression démocratique.
Journal du Gers : Au premier tour, vous aviez une certaine avance par rapport aux deux autres candidats. Cette avance vous permet-elle de partir confiante ?
Barbara Neto : Lors du premier tour, le 15 mars dernier, les Vicois et les Lagraulassiens m’ont placée en tête avec plus de 42% des voix.
Puis-je être confiante ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, je suis particulièrement honorée et reconnaissante de la confiance que les électeurs m’ont accordée.
J’espère de tout cœur qu’au second tour, ils se mobiliseront à nouveau et viendront confirmer cette dynamique.
Journal du Gers : Comment allez-vous mener campagne alors que les réunions publiques et les contacts physiques avec les électeurs sont proscrits ?
Barbara Neto : La campagne se déroulera nécessairement dans le respect des distanciations et des gestes barrières. La protection des personnes est primordiale. Malgré tout, j’ai toujours été une élue de proximité. Garder ses distances n’empêche pas la communication et l’échange. C’est dans cet état d’esprit que j’aborde la campagne, sur le terrain, à la rencontre et à l’écoute des Vicois.
Journal du Gers : Le groupe minoritaire du conseil municipal a publié un communiqué dans lequel il déplore l’absence de concertation dans les décisions prises au sein de la municipalité (masques, école, marché, subventions aux associations, aide aux commerçants...). Que répondez-vous à cette critique ?
Barbara Neto : Je regrette cette posture stérile et polémique de la part du groupe minoritaire.
Il est évident que ce contexte particulier a modifié nos conditions de travail.
Cependant, des mails ont été envoyés aux élus du conseil municipal pour les tenir informés durant le confinement.
Une réunion d’échanges, en comité restreint, a même été organisée et ils y étaient représentés.
Il nous a aussi paru normal de les associer à la distribution des masques à la population.
Journal du Gers : En tant qu’élue, comment avez-vous vécu cette période de confinement ?
Barbara Neto : Cela a été une expérience intense et très particulière. La gestion de crise, ces dernières semaines, a été un véritable défi pour toutes les collectivités de France.
Personnellement, je suis particulièrement fière du travail accompli à la mairie de Vic-Fezensac.
Je tiens d’ailleurs à tirer mon chapeau aux agents municipaux et également à Michel Espié, maire sortant, qui contraint de jouer les prolongations dans ce contexte particulier, s’est montré exemplaire.
Journal du Gers : Comment envisagez-vous la vie d’après sur le plan social, économique, humain ?
Barbara Neto : L’organisation de l’ « après » est un véritable enjeu. Cette crise sanitaire a, et aura, des conséquences lourdes tant sur le plan social qu’économique.
Chaque strate, chaque acteur a un rôle à jouer dans la reprise. La Mairie de Vic-Fezensac prendra sa part.
En réalité, la crise sanitaire est venue confirmer la nécessité pour la prochaine équipe municipale d’anticiper et de préparer les enjeux de demain.
Journal du Gers : Si vous êtes élue maire, quelles seront vos actions pour que la vie retrouve peu à peu un cours normal au sein de votre ville ?
Barbara Neto : C’est justement tout le sens du programme « Vic Avenir » que nous avions présenté à la population avant cette crise sanitaire.
Penser Vic, c’est penser Vic demain.
C’est nécessairement répondre aux problématiques sanitaires, sociales, écologiques, économiques qui se posent pour les années à venir.
Au-delà de la reprise de l’activité progressive actuelle, le retour à la normale devra s’imaginer avec l’ensemble des Vicois et des Lagraulassiens.
Je leur donne donc rendez-vous, le 28 juin, pour confirmer leur choix du premier tour.
