Le groupe minoritaire communique :
Vicoises, vicois, Lagraulassiennes, Lagraulassiens.
Nous vivons une période particulière due à la pandémie du Covid 19.
Les élus responsables que nous sommes déplorons une absence totale de concertation dans les décisions prises au sein de la municipalité par le maire et son adjointe.
Le dernier conseil municipal s’est tenu le 13 février. Depuis plus rien, alors que nous nous sommes manifestés plusieurs fois et que la situation exceptionnelle aurait dû susciter la tenue d’un conseil municipal.
Alors que des moyens de communication existent via internet, rien n’a été fait pour interroger les élus si ce n’est pour les mettre au courant de décisions déjà prises.
Des communes voisines ont été plus réactives que la nôtre dans ce domaine.
Nous avons, cependant, proposé notre aide à tous les niveaux, en suggérant la mise en place de responsables de quartier pour aider les personnes âgées durant le confinement, mais aussi entendre les attentes de chacun et de ce fait les étudier (la mise à disposition de bennes pour les déchets verts en attendant la réouverture de la déchetterie en est un exemple)
Comme nous aurions souhaité participer à la réflexion pour la reprise des écoles.
La réflexion sur la tenue du marché a été bien lente d’où une ouverture aux producteurs locaux bien tardive.
Il est évident que nous sommes favorables à la commande des masques, qui est apparue dans la presse comme l’initiative du maire seul.
Cela aurait pu être décidé plus tôt. Mais c’est en plein accord que nous avons participé à leur distribution.
Nous aurions aussi souhaité donner notre avis sur la décision de l’octroi par avance des subventions à quelques associations vicoises.
Et notre interrogation à ce jour est de savoir si toutes sont traitées équitablement.
A ce jour nous nous interrogeons quant à la situation des commerçants et artisans. Tous ne semblent pas bénéficier de l’allant du maire pour promouvoir leur entreprise.
Dans le même temps toutes les occasions sont saisies pour apparaître dans la presse, en tant qu’élus certes, mais surtout candidats à leur succession.
Nos deux opposants rivalisent pour occuper la presse régionale quasi quotidiennement, et plus grave, pour mener une campagne sous couvert de leur mandat actuel, très déloyalement vis-à-vis de notre liste puisque l’espace public nous est à ce jour interdit.