Il se nomme Jean-Jacques Dumas ; est né, il y a de cela 80 ans, à Valence-sur-Baïse et c’est ce qui lui vaut de prendre sa retraite après une existence bien remplie.
Nous dirons plutôt une seconde retraite. Fils de Jean Dumas, régisseur et de Madame Dumas, ancienne institutrice, il s’est assis sur les bancs de l’école primaire valencienne avant de fréquenter les établissements du secondaire, à Condom. Venu l’âge d’embrasser un métier, il fit un bref passage dans l’enseignement, mais c’est dans la finance qu’il trouva son chemin. Parti du bas de l’échelle, il y gravit allègrement tous les échelons pour finir directeur régional.
Intéressé par les courses hippiques, il trouva là une autre activité à la mesure de son tempérament. Son père était starter dans les réunions de la région, il serait starter. Il y fit autorité.
À Valence-sur-Baïse, existe une société plus que centenaire, la société des courses. Il en prit la présidence il y a de cela, 30 ans, avec pour devise : quitte à être la plus petite société autant en être la plus importante. Sous son impulsion et avec l’aide de ses bénévoles, l’hippodrome de Flaran se dota de tous les équipements pour le confort du public et des professionnels : piste en herbe, buvette, lices, tour d’arrivée, local des commissaires relooké, boxes, installation pour les services vétérinaires, dalle bétonnée pour le maréchal-ferrant, installation électrique rénovée. En raison de son activité dans le domaine hippique, il ne pouvait pas ne pas remplir des obligations nationales. Il vient de remplir successivement trois mandats de président de la Fédération Hippique du Sud-Ouest.
Ce dernier samedi, au Casino Bellevue de Biarritz, il présidait, pour la dernière fois, en présence de toutes les sociétés hippiques du Sud-Ouest dont la sienne, la Nuit des Étoiles qui récompense tous ceux qui ont œuvré pour le développement de la filière hippique.
Bonne retraite, Jean-Jacques !
Claude Laffargue