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Photo : Le groupe vêtu de longues chasubles aux couleurs bordeaux et beige..
Des journées ensoleillées ont permis aux visiteurs de découvrir les festivités organisées par la municipalité de Mauvezin. Dès leur arrivée, les enfants se précipitaient vers les manèges, quand aux adultes, ils se sont dirigés vers l’église Saint-Michel où avait lieu un concert de qualité (gratuit) " le Choeur Gospel Moody Blue ».
L’église était presque trop petite tant la foule était présente, chacun a pu découvrir l’acoustique parfaite de l’espace, et admirer le dynamisme des choristes et du chef de chœur, Gérard Munoz.
Quelques minutes avant le début du concert, il a bien voulu accorder quelques mots aux lecteurs du JDG.
« La chorale a pour particularité de chanter uniquement à capella, rythmé au son des claquements de doigts, de pieds, des mains, des balancements du corps. Le chœur « Gospel Moody Blue » se produit uniquement pour des associations caritatives touchant l’enfance ou la maladie. Le public est rapidement entrainé par les chants festifs et enjoués du groupe, chacun participe à sa manière au son de titres connus ou moins connus. Une trentaine de choristes étaient présents pour une chorale composée de 120 éléments en temps normal.
Les concerts sont interprétés dans de petits lieux comme dans les plus grands , par exemple « La Halle aux grains » à Toulouse, il est même prévu une représentation l’an prochain au Zénith , une salle connue des Toulousains, ce qui pourrait être grandiose et attirer un nombreux public. »
JDG : Comment choisissez-vous vos titres
G.M : « La chorale reprend essentiellement des titres de negro spiritual plutôt que du gospel, inspiré du jazz. Le negro spiritual représente la finesse des arrangements, les harmonies alors que le gospel est plus populaire moins vibratoire. Pour moi, le negro spiritual est comme la mayonnaise, un mélange de rythmes divers, qui donnent un résultat qui fait frissonner chacun, qui caresse les oreilles et pénètre le corps et l’âme ».
La chorale est mixte, même s’il y a plus de femmes, ce que regrette Gérard Munoz, qui a besoin de voix graves et puissantes pour le travail du groupe, mais cela s’explique par une plus grande disponibilité des femmes pour cette activité. Il souligne qu’il y a une belle osmose entre eux, précisant qu’en tant que Chef de chœur, leur travail est de qualité, même si chacun aime plaisanter, et surtout ne se prend pas au sérieux.
Son métier de Chef de chœur lui procure une réelle satisfaction, notamment quand l’auditoire semble apprécier leur prestation, en rythmant "Jéricho" un air connu, cela joyeusement comme c’est le cas aujourd’hui…il a su entrainer son groupe vers les hautes sphères vocales, aigus ou graves, la magie des voix en a charmé plus d’un !
