L’assemblée générale de l’École de musique d’Aignan a eu lieu le 8 octobre. On se souvient que les écoles d’Aignan et de Plaisance-du-Gers travaillent ensemble, ce qui fait que leurs activités ne peuvent être dissociées. Néanmoins, chaque village a son association et plusieurs personnes membres du bureau de l’une font aussi partie du bureau de l’autre. Cette formule n’a plus l’heur de plaire à André Debon, vice-président, qui estime que chaque bureau doit comprendre uniquement des membres de l’association de son village. Il quitte donc ses fonctions. À noter qu’il y a 36 élèves d’Aignan et 83 de Plaisance-du-Gers.
Christine Guiraud, trésorière, rend compte des finances de l’année écoulée. Il y a un solde positif de 3646 euros, dont il faut retrancher le déficit précédent de quelque 1 000 euros.
Beaucoup de travail
Philippe Laberou, directeur de l’École, expose ensuite les activités, qui ont été nombreuses. Treize concerts ont été donnés par les sept formations de soit ensemble, soit seules, soit à deux ou trois formations. À côté de l’Harmonie, porte-drapeau de l’École, ces formations sont, comme par le passé, « la classe mélocida », pour les plus petits, « la classe orchestre » pour les jeunes qui ont deux à trois ans d’instrument, « l’orchestre adultes », pour les adultes qui démarrent, « la classe banda », pour ceux que cela intéresse et, enfin, la chorale. Celle-ci cherche actuellement un chef de chœur. Il y aussi une formation « variétés », qui ajoute son répertoire à celui de l’Harmonie.
Avoir plaisir à jouer
Le directeur insiste sur le fait que les musiciens doivent avoir plaisir à jouer. C’est pourquoi les jeunes débutants commencent très vite à jouer ensemble, « ce qui est plus agréable que de répéter tout seul dans sa chambre ». De plus, les professeurs choisissent souvent des morceaux qui permettent à plusieurs musiciens de jouer en soliste, ce qui plaît aux jeunes. De cette manière, la convivialité et l’esprit d’équipe règnent à l’École.
Un autre objectif du directeur est de relever sans cesse le niveau du jeu. Si le premier concert de l’Harmonie, en 2002, ne réunissait que 10 musiciens qui avaient dû demander l’autorisation de jouer, les quarante musiciens d’aujourd’hui donnent des concerts de qualité, grâce aux professeurs.
Les activités de l’année passée témoignent du travail intense effectué : treize concerts et 120 répétitions.
Innover et progresser chaque année
S’agissant de l’innovation, autre objectif essentiel du directeur, il y a eu, par exemple, un concert avec des pianistes concertistes. Et aussi les « musicodromes », lors desquels toutes les formation de l’École jouent deux soirs de suite. « On innove chaque année ! » : un voyage musical est en projet.
Les élèves travaillent selon deux cycles de quatre ans. Chaque cycle se termine par un examen passé à Auch et chaque année, par un contrôle passé à l’École.
La participation aux résidences artistiques de l’Adda 32
Béatrice Pasian, responsable « tourisme et culture » de la Communauté de communes Armagnac-Adour, s’étonne du peu d’enthousiasme de Philippe Laberou pour participer à la prochaine résidence artistique proposée par l’Adda 32 (1). Il répond que la proposition a changé : il était d’abord question de cirque et il y a travaillé. Mais à présent, il s’agit d’un contrebassiste qui doit passer dans les écoles, puis donner un concert. Selon lui, on n’a pas trouvé de fonds pour des demandes vitale de l’École de musique, qui tire le diable par la queue, mais on trouve de l’argent pour quelque chose dont l’École de musique n’a pas besoin. Cependant, il accepte d’examiner la possibilité de faire participer des élèves aux deux « master class » prévues. En revanche, il est parfaitement d’accord pour organiser des concerts avec l’École de musique de Riscle, chose à laquelle il déjà réfléchi.
(1) Association départementale pour le développement des arts.