Les organisations syndicales ont lancé un mouvement de mobilisation fin 2024 pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et son impact sur l’accueil des usagers. Elles ont interpellé la ministre du Travail et les députés pour exiger des moyens humains et financiers adaptés aux missions de France Travail. La mobilisation du 5 décembre a permis d’empêcher la suppression de 500 postes, mais la loi de finances 2025 n’accorde toujours pas d’effectifs supplémentaires. De plus, un redéploiement de 3 700 postes d’ici 2027 menace les fonctions supports essentielles. Les nouvelles mesures (EDO, DPA, inscription obligatoire) aggravent les conditions de travail et nuisent à l’accompagnement des demandeurs d’emploi. Depuis janvier 2025, une forte fatigue et colère se manifestent chez les agents, accentuées par la mise en œuvre de la Loi Plein Emploi. Les syndicats dénoncent également l’absence de revalorisation salariale malgré l’inflation et la stagnation du point d’indice dans la fonction publique. Ils exigent des garanties pour les agents publics, notamment le maintien de l’indemnisation des arrêts maladie à 100 % et la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA).
Face à cette situation, les syndicats ont appelé à une grève le 1er avril 2025 pour :
- L’augmentation des effectifs en CDI,
- La CDIsation des collègues en contrats précaires,
- La ré-internalisation des activités et l’arrêt de l’externalisation,
- Une revalorisation des salaires et traitements.
Ce préavis de grève a été déposé par la FSU Emploi et la CGT France Travail, au nom de l’intersyndicale CFTC, CGT, FSU, STC et SUD.
Un rassemblement a eu lieu place de la libération entre midi et 14h. Une délégation a été reçue à la préfecture en présence des représentants de l'état, de l'ARS et du département.
* en pièce jointe le préavis de grève (lettre au directeur de France Travail)