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Avec tambours, trompette, sifflets, et banderoles, ce sont environ 400 personnes dont une dizaine de maires qui se sont présentés devant les grilles de la préfecture pour manifester et faire pression sur la réunion du Conseil départemental de l'éducation nationale, CDEN, qui se tenait jeudi 10 mars à 14 h 30. L’objectif avoué par les syndicats FSU et UNSA était de boycotter cette réunion afin de se faire entendre sur leurs revendications. Leur démarche a bien aboutie puisque en l’absence des représentants syndicaux et de certains élus le quorum n’a pas été atteint. Du coup avec ou sans quorum, la prochaine réunion du CDEN aura lieu le 18 mars prochain pour arrêter définitivement l’arbitrage de la suppression de 18 classes dont 14 postes dans les écoles du Gers.
Pour Betty Jean-Tessier, responsable FSU du Gers, « pour stopper ces fermetures de classes il faut un effort budgétaire conséquent car sans cela le Gers continuera à voir disparaître ses écoles rurales. Non pas parce qu’elles sont moins efficaces mais parce qu’elles sont implantées dans des zones devenues subitement désertiques ». Et d’ajouter : « Elles ferment et continueront à fermer parce que l’Éducation nationale et l’État imposent davantage de concentration du tissu scolaire dans les zones rurales ». Et de conclure devant les manifestants : « Nous demandons une dotation spéciale de postes de professeurs d’école. Pour nous, il ne peut être question de fermer des classes ou des écoles dans le but de redéployer les moyens. La réponse ne peut passer que par une rallonge budgétaire ».
En attendant le 18 mars, jour de la réunion du CDEN, les deux syndicats FSU et UNSA, projettent de se retrouver mardi 15 mars à Vic-Fezensac ou Jégun pour échanger et projeter de nouvelles actions.
