La "Mirandaise" se porte bien malgré la crise

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LA FEDERATION DES ELEVEURS DE VACHES MIRANDAISES EN ASSEMBLEE GENERALE

C’est devant une assistance très fournie que le président Julien Soulé devait prendre la parole pour dresser un bilan de l’année écouler et tracer des perspectives d’avenir. Les clignotants sont au vert :  malgré l’épizootie de MHE qui a frappé le cheptel bovin du Gers, on dépasse le nombre de 1 000 mères (en léger accroissement) et on continue à recruter de nouveaux éleveurs, en majorité des jeunes (garçons et filles), un signe de l’attractivité de ce mode d’élevage particulier et du dynamisme des instances dirigeantes.  

La commercialisation de la viande connaît un succès grandissant grâce aux opérations engagées (Foire de la Madeleine, Foire de Barcelonne-du-Gers, communication soutenue en continu, Quinzaine de la viande de Mirandaise, veau des prés au menu de cantines scolaires, dégustations publiques et autres initiatives…) : la demande reste supérieure à l’offre avec une heureuse incidence sur les prix.

Au conseil d’administration, Daniel Danflous se maintient, Femke Nauta succède à son père Reinout et Armand Baumar (jeune éleveur) succède à Géraud Laval. Deux jeunes nouveaux éleveurs (18 et 34 ans) y sont intégrés à titre d’observateurs.

Une visite de l’élevage montesquivais de Mirandaises de Julie Boer, au Thérou, figurait au programme. Côté convivialité, un apéritif musical clôturait la journée, suivi d’une délicieuse carbonade flamande à base de viande de bœuf de Mirandaise mitonnée par l’éleveur lasseranais Mathieu Roumat.

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