Le bilan de 2024 est tombé. Délinquance, stupéfiants ou accidents, les chiffres restent conséquents. Du côté des cambriolages il y a en a eu 933, c’est-à-dire 221 de plus qu’en 2023 soit 31%. Une forme de délinquance qui reste la plus répandue sur le territoire national qui affichait une stabilité entre 2019 et 2021. Selon la police, les cambriolages les moins fréquents restent dans les périodes de janvier et décembre, qui reste le moment où il n’y a pas de festivals et donc peu de surveillance. Des projets d’installation de caméras sont également prévus.
En ce qui concerne les stupéfiants, une forte baisse a été constatée entre 2023 et 2024 avec 213 infractions en moins. L’année a été marquée par un plus fort engagement dans la lutte contre les trafics et les reventes de stupéfiants. 611 ont été relevées en 2023 contre 448 en 2024. Les saisies en matière de stupéfiants entre 2024 restent à un niveau élevé avec des chiffres supérieurs à 2023 en matière de cocaïne et d’héroïne. Un total de 133 en 2023 contre 83 en 2024 soit une diminution de 37,59%.
Concernant la sécurité routière et les accidents mortels, l’année 2024 s’est traduite par une augmentation d’accidents corporels (+16%), du nombre de blessés et de tués. Les principales causes de décès sont : les pertes de contrôle du véhicule (14), l’alcool seul (1), les stupéfiants seuls (2), l’alcool + le stupéfiant (1) et les dépassements (2). Pour pallier ces accidents un plan d’action a été mis en place. En 2024, 75 actions ont été réalisées pour près de 800 interventions tout ceci porté par 35 partenaires. Le taux de présence de voie publique du groupement du Gers s’établit à 45,9% pour l’année 2024. Il a progressé de 1 point sur le département entre 2023 et 2024.
Le dernier point abordé reste les violences intra-familiales. La lutte contre les VIF reste une priorité gouvernementale. Elles surviennent globalement dans la sphère privée au sein du foyer et sous emprise de l’alcool. 716 ont été recensées en 2024 comparées à 648 en 2023. Cette priorisation s’est traduite dans les faits par un recours systématique à des mesures de garde à vue pour les auteurs de ces infractions.
Photo : Jean-Bernard Wiorowski