« Les oiseaux pour voler battent des ailes » les lycéens aussi ?
Vendredi 8 mars au théâtre des Carmes, 270 élèves du lycée Bossuet de Condom ont eu la chance de voir la création de la compagnie James Carlès and CO grâce au Pass culture et à l’association ART BOSS (et le service culturel de la mairie pour le prêt du théâtre).
Une compagnie composée de jeunes danseurs en fin de formation dans le centre chorégraphique européen James Carlès à Toulouse. C’est pour le lycée l’aboutissement du parcours d’éducation artistique et culturelle débuté par l’exposition « C’est notre histoire » (FME), et poursuivi en janvier par un atelier de pratique artistique avec les danseurs pour 50 élèves, qui continuera encore pour certains, dans l’étude scénographique en arts appliqués par exemple ou dans la rédaction d’articles pour les apprentis journalistes lycéens. https://jamescarles.com/
Dans cette création débutée après la COVID, les 6 danseurs évoquent la résilience : Comment se relever d’une difficulté ? Comment dépasser les contraintes ? Comment trouver un moyen collectif de s’en sortir par le jeu ? https://jamescarles.com/actualites-compagnies/
Ici les lumières (Arnaud Schulz-HighLightConception) et le décor viennent apporter des éléments de création supplémentaires aux mouvements tracés dans l’espace, quand soudain ce qui paraissait un échafaudage permet de vaporiser de l’eau sur les danseurs en duo.
Passionnés de danse et formés dans une excellente école pluridisciplinaire, ils ont pris le temps d’échanger avec les élèves. 20 minutes de questions très pertinentes de tous les coins de la salle ! Un bord de scène partagé avec le chorégraphe qui a pu exprimer sa philosophie de la danse et son très riche parcours international : danseur, interprète, chorégraphe, directeur, chercheur, auteur. https://jamescarles.com/james-carles/
Les élèves ont pu aborder la question de la formation des danseurs mais aussi celle de la passion ou encore les aspects techniques comme la conception et l’exploitation d’un spectacle.
Vendredi 8 mars : c’était aussi la journée des droits de la femme, et apprécier la création chorégraphique contemporaine permet aussi de lutter contre les stéréotypes de genre. (voir programme du « réseaulument égalité 32 »)
