Le conseil de surveillance du CHS face au désarroi du personnel médical

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Au bout du rouleau, ils se sont exprimés sur leur mal-être au travail

« Si un patient n’est pas suivi correctement et s’il lui arrive quelque chose, vous devez penser que vous avez  une responsabilité »,  fait remarquer Fabrice Lamarque, représentant CGT de l'hôpital psychiatrique d'Auch, en s’adressant au directeur du CHS d’Auch, Thierry Laplanche. Le ton  est donné à ce conseil de surveillance de ce lundi 28 mars où une cinquantaine de salariés de l’hôpital psychiatrique ont envahi la salle de réunion.

Car la colère gronde dans les rangs du personnel médical qui une fois de plus vient « dénoncer la casse de notre outil de travail et ses conséquences désastreuses tant pour les personnes que nous soignons que pour les salariés qui font tourner l’établissement », lâche un syndicaliste. Et une infirmière d’ajouter : « Le résultat du manque de personnels, de psychiatres et de médecins généraliste font qu’il ne faut pas s’étonner de croiser en ville des personnes connues de notre hôpital totalement clochardisées ». Et les exemples pendant une bonne heure vont se succéder pour exprimer des conditions de travail qui « font que nous sommes au bord de l’implosion », comme le souligne un autre infirmier.

Et puis plane cette épée de Damoclès sur la fermeture prochaine des 20 lits de l’Unité de préparation à la sortie, UPAS, destinée aux adultes psychotiques. « Une fermeture impossible à concevoir quand on sait qu’un jour sur deux, l’hôpital est en alerte saturation lits », argumente un responsable syndical.

Aussi les premières revendications des salariés seront d’abord d’embaucher des soignants avec à l’appui une prime d’embauche de 1 300 €, de ne pas fermer l’UPAS, et de passer aux 32 heures.

Quant à la direction celle-ci n’apportera pas de réponses concrètes si ce n’est des embauches sur Condom-Lectoure.

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