Mardi 10 novembre à 16 heures, le directeur général de l’ARS Occitanie Pierre Ricordeau, a présenté un nouveau point sur l’évolution sanitaire en Occitanie lors de sa conférence de presse. Parmi les divers points abordés nous vous en révélons les plus essentiels.
Pourquoi cette situation épidémique est-elle grave ?
Ce qui est grave, c’est d’abord le bilan humain de cette épidémie qui frappe ceux qui sont plus vulnérables. Tout le monde peut être malade. Souvent sans gravité. Mais certains y perdent la vie. L’INSEE confirme un constat de surmortalité cette année.
La situation en Occitanie est-elle vraiment plus grave qu’au printemps dernier ?
Le nombre de personnes hospitalisées est désormais largement au-dessus du pic d’activité du printemps dernier. Les indicateurs de mortalité sont également plus importants actuellement en Occitanie. La situation reste très préoccupante.
Nos équipes soignantes vont-elles pouvoir faire face ?
Tous nos soignants sont mobilisés. Hospitaliers publics et privés, libéraux et professionnels médico-sociaux renforcent leurs coopérations. Il faut saluer leur engagement collectif face au virus. C’est un défi pour tout notre système de santé : prendre en charge les patients Covid, en continuant à répondre à tous les autres besoins de soins.
Quelle est la situation pour nos personnes âgées dans les EHPAD ?
Nos ainés sont plus fragiles. Il faut les protéger, sans les isoler de leurs proches. 115 000 tests antigéniques sont en cours de déploiement dans les EHPAD en Occitanie. Ils complètent l’offre de tests avec des résultats très rapides. C’est un atout essentiel, par exemple pour les personnels qui veulent protéger les résidents qu’ils prennent en charge.