Comment réussir à contenir la fougue de la jeunesse, désignée comme coupable de propager l’épidémie de Coronavirus -et certainement responsable de la fermeture de 7500 lits d’hôpitaux-, quand le port de la muselière s’avère insuffisant ?
Tandis que le prêchi-prêcha féministe de certains ministres revient régulièrement sur le devant de la scène, comme les marronniers dans la presse, revoilà les débats sur les tenues dites “ indécentes” de lycéennes.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, a bien sûr saisi l’occasion au vol, en prônant le port d’une “tenue républicaine”, au beau milieu d’une rentrée chaotique dans les établissements scolaires et les universités.
Ce à quoi les lycéens et lycéennes ont rétorqué en publiant sur les réseaux sociaux La Liberté guidant le peuple, d’Eugène Delacroix, demandant : « Est-ce cela la tenue républicaine, monsieur Blanquer ? ».
Et d’autres d’ajouter : « La tenue républicaine, c’est sans culotte ! »