Chevaux mutilés : le Gers bientôt touché ?

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Après la découverte d’un lama mort suite à des mutilations dans le Lot et Garonne, département limitrophe du Gers, la population se mobilise via les réseaux sociaux.

Le jeune lama découvert le jeudi 3 septembre à Pinel-Hauterive (47) portait la signature du ou des « serial killers » : une oreille coupée. Ce signe distinctif revient en effet dans la majorité des cas recensés. Le plus souvent cet acte est accompagné d’autres actes barbares tels que des lacérations ou encore des organes génitaux arrachés ou entaillés. L’animal découvert dans le Lot et Garonne était plutôt sauvage et difficile à approcher, ce qui fait penser qu'il a été endormi préalablement à distance.

Depuis le début de l’année, près de quarante cas ont été découverts en France, avec une nette accélération à partir du mois d’Août. Les criminels opèrent plutôt la nuit et sont organisés. Il n’est pas à exclure qu’il y ait plusieurs auteurs ou équipes constituées. Le mobile est encore à préciser: actes de satanisme, défi sur les réseaux sociaux ou individus déséquilibrés.

Les régions Occitanie et Aquitaine à présent touchées

Si, initialement, les animaux mutilés étaient situés au nord du territoire (Normandie, Hauts de France, Bretagne), des cas récents indiquent que les départements voisins sont à présent touchés. Le cas découvert à Pinel-Hauterive (47) vient s’ajouter à celui découvert à Garrevaques (81), la veille, le 2 Septembre. Une jument avait en effet été découverte blessée à l’arme blanche à plusieurs endroits du corps.

Dans ce contexte, les forces de gendarmerie sont particulièrement mobilisées sur le territoire. Elles sont épaulées par l’OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique). Des conseils sont également communiqués aux éleveurs équins et aux propriétaires de chevaux. Pour l’essentiel, il est recommandé d’installer une caméra, de faire davantage de visites de contrôle et de ne pas laisser de licol aux animaux.

Sur les réseaux sociaux, des Français très mobilisés

Sur Facebook, les individus et les groupes sont très impliqués par ces affaires. Comment rester insensible face à de tels actes de barbarie ? Des groupes relayent ainsi des informations concernant des suspects aperçus ou des plaques d’immatriculation.

Nos confères du journal Le monde indiquent que face aux très nombreux signalements, « les propriétaires d’animaux sont souvent perdus ». Le déluge d’informations fait que « les gens n’arrivent plus à distinguer le vrai du faux », note un membre d’un important groupe Facebook consacré aux mutilations de chevaux. « Le souci, à l’heure actuelle, c’est que tout le monde devient potentiellement suspect, alors comment distinguer la personne de bonne foi qui surveille afin de pouvoir aider, et celle, malfaisante, qui vient effectivement en repérage ? »

La gendarmerie rappelle que lorsque des suspects sont identifiés, il ne faut en aucun cas intervenir soi-même mais contacter les forces de l’ordre. Cela n’a pas empêché certains utilisateurs de publier des vidéos menaçant les agresseurs. Parfois même avec une arme, à l’image de ce propriétaire de chevaux dont la vidéo a été vue 1,1 million de fois et partagée 27 000 fois ; Sous couvert d'humour, l’homme n‘hésite pas à montrer son fusil. La vidéo est visible ci-dessous ou bien sur le lien facebook suivant: https://www.facebook.com/ringeditions/videos/717036868878386

Massacre de chevaux : un propriétaire passe un message...

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