Un nouveau départ pour Marie-Christine et Eric Brossard

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Le 16 mai, ils fermaient les portes de leur magasin de primeurs qu’ils tenaient depuis 11 ans.

Une semaine après la reprise de leur commerce par Yann Davezac, le Journal du Gers a rencontré le couple emblématique des Primeurs de Vic.

Échanges sur fond de nostalgie...

Le Journal du Gers : Pouvez-vous nous faire l’historique de votre commerce ?

Marie-Christine Brossard : Toute ma famille était du métier. Je baigne là-dedans depuis ma petite enfance. 

Éric et moi, on a commencé par faire des marchés, d’abord sur la Méditerranée en juillet-août 1998, puis à Vic.

On a ouvert le magasin en 2009 tout en continuant les marchés, puis on a arrêté petit à petit les marchés pour se consacrer au magasin.

Au début, on a commencé avec notre fils Sylvain. On avait monté aussi un magasin à Vic-en-Bigorre et un à Pavie que l'on a vendus. On n'a gardé que celui de Vic-Fezensac.

Le Journal du Gers : Pourquoi avez-vous pris la décision de céder votre commerce?

Marie-Christine Brossard : Depuis son accident en 2004, Éric avait des soucis de santé qui devenaient de plus en plus handicapants pour poursuivre ce métier.

On a donc pris la décision de vendre...et on a vendu tout de suite alors qu'on pensait avoir un ou deux ans devant nous pour nous faire à l'idée !

Huit jours après que l'on ait mis notre commerce en vente, Yann Davezac s'est présenté.

Le Journal du Gers : Que regretterez-vous le plus de votre ancienne vie ?

Marie-Christine et Éric Brossard : Sans aucun doute, le contact avec nos clients ! 

On a toujours travaillé dans une très bonne ambiance, on discutait, on donnait des conseils, on échangeait des recettes, et surtout on rigolait, on racontait des blagues.

Même quand on s'était couché tard la veille, le matin, à la boutique, on était de bonne humeur.

Le Journal du Gers : Qu'avez-vous envie de dire à vos clients ?

Marie-Christine et Éric Brossard : On n'a pas vraiment eu le temps de leur dire au revoir, de fêter notre départ.

La vente s'est faite en plein confinement et on a un peu l'impression de les avoir abandonnés.

On voudrait les remercier de nous avoir accompagnés pendant toutes ces années, de nous avoir fait confiance pendant 21 ans.

Le Journal du Gers : Quels sont vos projets pour la suite ?

Marie-Christine et Éric Brossard : C'est tout récent. Pour l'instant, on n'a pas encore eu le temps de se retourner vraiment, d'autant plus qu'on ne pensait pas vendre aussi vite.

On va profiter de notre temps libre pour faire des choses à la maison, puis on va s'orienter vers une nouvelle voie professionnelle. 

Le Journal du Gers leur souhaite bon vent pour leur nouvelle vie.

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