L’intersyndicale majoritaire du Gers, (CGT, FO, FSU, Solidaires, CFE/CGC, le MODEF, la Confédération Paysanne, et l’UNL du Gers), était satisfaite de ce mouvement de grève qui a rassemblé entre 1 500 à 1 700 manifestants. Une mobilisation qui a regroupé les salariés du secteur public et du privé, les étudiants, les retraités, mais aussi les avocats du barreau d’Auch. Ces derniers fortement mécontents de cette réforme de retraites ne souhaitent pas intégrer le régime général car ayant un régime autonome de retraite.
Après le défilé dans les rues d’Auch (Place de Libération, Rue d’Étigny, Rue de Metz, Rue du Pont national, Place du 14 juillet, Bd Sadi Carnot, Pont du Prieuré, Avenue Hoche, Rue Rouget de l’Isle, Place de Verdun, Avenue Alsace, Pont de la Treille, Rue de Lorraine, Rue Gambetta), tous les leaders syndicaux se sont exprimés Place de la Libération. Charlotte Bossy, représentante de l’UNL, estime « que pour gagner on doit bloquer l’économie » alors qu’Éric Cantarutti voit dans ce mouvement « un moment historique, il y a du dynamisme ».
À la fin de la manifestation, rendez-vous était donné en début d’après-midi devant l’ARS 32. Les délégués syndicaux CGT du Centre hospitalier, Benoit Daussat et Christophe Bukovec «regrettent de trouver la porte close, c’est ennuyeux pour les agents qui sont là. Nous espérons pouvoir rencontrer, le 24 janvier, à l’hôpital, le directeur adjoint de l’ARS Occitanie pour aborder tous les problèmes qui secouent notre hôpital ». De son côté, Fabrice Lamarque, délégué santé au CHS, apporte son soutien total aux manifestants « parce que, nous aussi, nous voulons un scanner public sur le département. Nous attendons toujours aussi la visite du directeur général de l’ARS Occitanie, Pierre Ricordeau, afin de savoir, entre autres, où en est le financement de la Maison d’accueil spécialisée ».