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La conférence de presse du 18 mai en début de soirée commença avec la chorale des « occupants du Dôme » qui interpréta un chant revendicatif. S’en suivirent les déclarations des divers membres du collectif des occupants de CIRCa 32 et Ciné 32 qui affirment que « si la réouverture des lieux culturels est essentielle, nos revendications le sont autant ».
Et pour cause la situation devient alarmante en raison des festivals annulés en 2020 et 2021 (150 annulations à ce jour), cela amenant la précarisation de nombreux artistes qui ne bénéficient d’aucun accompagnement notamment l’impossibilité de boucler les cachets nécessaires au maintien du statut d’intermittent. De nombreux artistes sont alors amenés à abandonner leur métier ce qui « met en péril le rôle social de la culture ».
Quant aux revendications celles-ci n’ont pas changées dont notamment « le retrait pur, simple et définitif de l’assurance chômage et donc l’abrogation des décrets du 32 mars 2021 ». Mais aussi le maintien des droits pour tous les chômeurs de la période de crise jusqu’à la reprise totale des activités au niveau de mars 2020, la baisse du seuil d’heures minimum permettant l’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrants et chômeurs en rupture de droits.
Quid de la libération du Dôme
Enfin, le collectif souligne que depuis deux mois son soutien à de multiples actions « pour porter nos revendications mais aussi pour soutenir les mobilisations locales déjà existantes ». D’ailleurs à ce sujet se pose la question de la libération en juin du Dôme pour le déroulement du festival Eclats de voix. Des négociations sont en cours entre le Grand Auch agglomération et le collectif des occupants de CIRCa et Ciné 32 lesquels entendent se faire entendre car n’ayant à ce jour pas eu la moindre avancée sur leurs revendications.
