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Ce jeudi 17 mars en matinée une centaine de personnes ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU, Sud-Solidaires, Confédération paysanne, MODEF pour manifester sur l’augmentation des salaires et des pensions, « une question de priorité » selon la CGT. Laquelle par la voix de son secrétaire général départemental, Eric Cantarutti s’en explique : « la revalorisation du point d’indice dans la fonction publique, celle des pensions et de tous les revenus du travail est la première préoccupation de la population. Il s’agit de pouvoir vivre correctement de son travail, tout simplement, or c’est de plus en plus difficile dans le contexte actuel ».
Mais aussi Eric Cantarruti affirme que le retour de l’inflation « n’est plus une hypothèse mais une réalité avec des charges quotidiennes qui explosent pour la population tout particulièrement avec le prix de l’énergie avec un carburant qui flirte les 2 € 50 le litre. Toujours plus de personnes basculent dans la précarité ».
De son côté, Jean Lantaro, rajoute : « qu’il n’y pas des partages de la richesse. La pandémie a contribué aux plus riches, 0,01% de la population, à doubler leur fortune. Aujourd’hui on assiste à une série de promesses électorales, je suis décontenancé par cette pluie de cadeaux. Autre chose aussi, passer la retraite de 61 ans à 65 ans c’est pas tenir compte de la réalité du travail ».
Enfin, Jean-François, est déçu par le peu de manifestants, il en donne ses explications : « Les Français quand il s’agit d’une grève nationale ne répondent pas présents, par contre quand il s’agit de lancer un mouvement dans son lieu de travail, il y a davantage d’adhésions des salariés ».
