Jeudi 26 septembre, M.Roland Dupuy, président du SIAEP, a organisé une visite technique des ouvrages que sont le château d'eau de Broquens et l'usine de traitement des eaux de Pléhaut.
Étaient conviés les membres du syndicat et les salariés.
Tout le monde a pu apprécier la qualité et la technicité de ces réalisations d'avant-garde.
Le président de Trigone, Francis Dupouey, et son vice-président, Robert Frairet, ont honoré cette visite de leur présence.
Les techniciens de Trigone ont expliqué le fonctionnement et le cheminement de l'eau pompée à la Baïse, son traitement, son stockage avec la particularité que le château de Broquens possède deux cuves: la basse pour la ville de Vic, la haute pour deux syndicats voisins et les crêtes de la commune.
Un apéritif dînatoire très convivial a clôturé cette visite.
M. Dupuy nous a confié son discours, prononcé à l'occasion de cette visite, discours qui retrace le long cheminement jusqu'à ces réalisations :
"C'est avec beaucoup d'émotion que je vous accueille dans l'espace appartenant à Trigone. Merci, Monsieur le Président, de nous avoir permis de visiter le château d'eau de Broquens et de faire cette réception.
Cette émotion, je la partage, j'en suis certain, avec beaucoup d'entre vous.
En effet, voilà bientôt douze ans que je suis le Pacha de la goélette appelée Syndicat des Eaux (la Marine donne ce titre à tous les commandants de navire)
En levant l'ancre du port de Pléhaut, on savait que l'adhésion au schéma départemental était signée, que l'ARS ne souhaitait plus qu'on utilise la station Baïse.
Après quelques mois contre vents et marées, l'agence de l'eau nous demande de diminuer le pompage du forage car le niveau de la nappe baisse fortement.
Sous le claquement des voiles, plusieurs réunions ont eu lieu avec une solution dominante, l'adhésion ou pas au croiseur équipier appelé Trigone ; il a fallu une certaine vision de la ligne d'horizon pour aboutir à ce choix.
Au cours d'une escale, il y eut un changement partiel de membres d'équipage. Ce dernier a créé, suivant les cas, du roulis, du tangage et même un début de mutinerie. Avec le soutien du reste de l'équipage et bien sûr, du croiseur, nous avons tenu la barre.
Nous avons eu une dernière lame de fond venue de l'extérieur, rapidement maîtrisée, des changements ont eu lieu et, surprise, le phare de Broquens nous montrait le chemin du retour.
Le pacha doit dire une grand merci à tout l'équipage :
- d'une part, à la majorité pour son soutien réconfortant dans des moments de doute ;
- d'autre part aux opposants, ils m'ont permis de rester attentif à la tâche difficile et de garder le tonus d'entreprendre
Avant de quitter la quai, le grand salut au pacha du croiseur s'impose, accompagné d'un bouquet rempli de remerciements ainsi qu'à ses collaborateurs.
Ces réalisations devant nous fonctionnent et cela pour des dizaines d'années. C'est le fruit de tous. J'y associe les sceptiques du début et les détracteurs d'hier et nous lèverons le verre à cette réussite et à cette grande mutualisation de moyens."