Violences urbaines, sécurité routière : chiffres en rouge dans le Gers

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La Préfète, Catherine Seguin, mobilise les moyens

Violences urbaines, sécurité routière, rien ne va plus.

Sécurité routière, violences urbaines le tableau est sombre sur le département. En dix jours, quatre décès sur les routes gersoises, 30 véhicules brûlés, abribus, conteneurs incendiés et autres dommages. Le bonheur ne serait-il plus dans le Gers ?

L’observation des statistiques routières était déjà inquiétante depuis plusieurs mois. La sonnette d’alarme avait été tirée à plusieurs reprises, les contrôles routiers renforcés. En une semaine, elles sont devenues alarmantes. Par rapport à l’an passé, et sur la même période, 26 % d’accidents en plus, une augmentation de 42 % du nombre de blessés graves (88) et déjà plus de morts que sur l’ensemble de l’année 2018 (17). Un bilan 2018 lui-même aggravé par rapport à 2017.

Le calme ne revient qu'épisodiquement sur Auch, après les premières tensions qui ont suivi la mort d’un adolescent de 17 ans du quartier du Garros dans une voiture volée. Malgré les appels au calme, des exactions ont encore été relevées dans la nuit de dimanche à lundi, deux véhicules incendiés alors que le calme semblait revenu. Le stress persiste chez les habitants des quartiers concernés.

Gendarmerie et police nationale mobilisées pour enrayer ces fléaux

Au lendemain d’un accident mortel sur la commune de Mirande, la préfète, Catherine Seguin, assistait vendredi au relais des Trouettes, à Mirande, à l’un des contrôles routiers menés simultanément sur la RN 21 et sur la RN 124, en compagnie du colonel Vezin, commandant du groupement de gendarmerie du Gers.

Contrôle classique, selon le colonel Vezin qui en a détaillé le mode opératoire : « jumelle laser en capacité de déterminer les conducteurs en dépassement de vitesse significatif et poste d’interception, de contrôle et de verbalisation ». « Nous sommes aussi ici pour faire passer un message de prévention au-delà du répressif et montrer que nous sommes en capacité de répondre aux questions légitimes des citoyens au regard de la sécurité sur les routes.» Une vingtaine de militaires était sur ces opérations. Sur les deux opérations menées simultanément à Mirande et à Vic-Fezensac, 40 infractions ont été relevées dont 2 excès de vitesse à 40 km/h sur des axes actuellement touchés par de nombreux accidents.

Catherine Séguin a rappelé les chiffres d’accidentologie soulignant qu’un tiers des accidents mortels impliquait une conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants et que deux tiers relevaient d’excès de vitesse. Mais c’est surtout sur le comportement de certains automobilistes qu’elle insistait « On observe des comportements qui se dégradent et qui mettent en danger les usagers »  "Non port de la ceinture… non respect de stop… contestation non pas des fautes le plus souvent reconnues, mais des remarques - ce n’est pas grave - ou encore le code la route est mal conçu."

Au lendemain d'un accident mortel à Mirande, la préfète tenait à marteler son message « Je voudrais tirer la sonnette d’alarme, redire encore, que nous allons renforcer les contrôles, être vigilants sur ce type de fautes et les sanctionner plus sévèrement »

Catherine Seguin remerciait police et gendarmerie nationale fortement mobilisées sur ces questions de sécurité routière et, plus spécialement, ces derniers jours avec les violences enregistrées certaines nuits dans Auch.  Là aussi, elle précisait que les dispositifs importants mis en place seront reconduits tant qu’il sera nécessaire.  

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