Ce jeudi 9 mai, une conférence-débat intitulée « Les apports de l’OIT en 100 ans, ses objectifs pour les années à venir » se tenait au Mouzon, à Auch, à l'appel de neuf organisations (Institut départemental d’histoire sociale CGT du Gers, Attac 32, Amnesty International, l’union départementale CGT, FSU, Solidaires, Confédération paysanne, les ami-e-s, lectrices et lecteurs de l’Humanité, Ligue des droits de l’homme) en présence de Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT de 1999 à 2013 et désormais représentant des salariés français au sein du conseil d’administration de l’organisation. Christian Navarre, animateur du collectif retraités de la CGT soulignait « l'importance de cette organisation méconnue alors que le Code du travail est aujourd’hui attaqué de toutes parts».
La venue de Bernard Thibault ne se limitait pas aux seuls salariés mais une rencontre était aussi prévue avec les étudiants grâce à une conférence-débat.
Angel Rossi, président de l’Institut départemental d’histoire sociale, rappelait de son côté qu' en 1933, l’OIT menait déjà une campagne pour la semaine de 40 heures, interrompue par la guerre. Mais la mondialisation a affaibli son action, avec d’autres organisations comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international, qui se considéraient comme davantage légitimes. Il rappela que le prochain congrès réunissant l’ensemble des 187 États membres devrait étudier une nouvelle résolution contre le harcèlement au travail.
Le même jour, à 11 heures, l’ancien secrétaire général de la CGT rencontrait les salariés de Latécoère et de 14 h à 15 h 30 : Conférence pédagogique avec les étudiants de l'IUT d’ Auch « Concurrence et dumping social, santé et bien être au travail ».