« Du jour au lendemain un poste d’aide-soignante a été enlevé dans l’Unité poste urgences médicales, (UPUM). Il fallait vite réagir, le service étant en sous-effectif et les soins dégradés », dévoile ce 12 novembre, Célia Paz, secrétaire générale CGT à l’hôpital d’Auch.
Une déclaration faite devant une cinquantaine de grévistes notamment des soignants qui étaient là en appui des négociations qui avaient été menées quelques semaines auparavant par la CGT pour récupérer le poste supprimé. « C’est une victoire parce que l’UPUM retrouve le poste, c’est aussi une façon de montrer que ce jour de grève n’est qu’un avertissement. Autre motif de satisfaction et même une surprise, c’est le nombre de participants à ce mouvement de grève », déclare Célia Paz.
Pour sa part, Christophe Bukovec, secrétaire départemental CGT santé, révèle que « tous les services seront passés au crible en écho de la Cour des comptes qui annonce un déficit cumulé de 20 millions d’euros, soit 2 à 3 millions par an. La réduction ne doit pas se faire au détriment du personnel et des soins aux patients. Il doit y avoir d’autres pistes d’économies qui peuvent être envisagées ». La question est posée…